histoires méchantes, méchantes histoires

Dimanche 29 juin 7 29 /06 /Juin 21:23

U N E     L E C O N

 

- Ca a vraiment pas l’air d’aller, toi, dis donc !… T’as des ennuis ?… - Non… Enfin si… Une histoire de mec… Une de plus… De ce côté-là, je suis vraiment pas vernie, on peut pas dire… - Je croyais que les mecs t’avais définitivement tiré une croix dessus… - Pour vivre avec, oui, ça c’est sûr… On m’y reprendra pas… J’ai donné, merci… Et plus souvent qu’à mon tour… Mais c’est pas pour autant que je vais virer à la nonne… J’ai besoin de m’éclater… De prendre mon pied… Comme tout le monde… Eh ben même ça ça m’entraîne dans des histoires pas possibles… - Qu’est-ce qui s’est passé ?… Raconte… - Il s’est passé que je voyais de temps en temps un collègue de boulot… On se prenait pas la tête… On s’envoyait en l’air… Point… Là-dessus on était très clairs… Aussi bien l’un que l’autre… Seulement ce que je savais pas c’est que ma chef avait des vues sur lui… Et quelqu’un l’a mise au courant… Je sais pas qui… Depuis elle me mène la vie impossible… Quelque chose de rare… J’en peux plus… - Quelle drôle d’idée aussi de se rabattre sur ses collègues de travail… Il y en a pas assez ailleurs des types ?… - Si !… Mais c’est la même galère… Pareil… Ca finit toujours par tout un tas d’embrouilles… - Parce que tu te cantonnes à ceux d’ici… Et comme on habite une petite ville où tout le monde se connaît à un moment ou à un autre forcément… Moi, j’ai une règle d’or : 300 kilomètres minimum entre eux et moi… - Et tu les trouves comment ?… - Internet… - Alors ça c’est un truc je m’y risquerais pas… Pour tomber sur n’importe quel cinglé… - Mais non !… Suffit de prendre ses précautions… D’abord ne pas se précipiter… Se donner le temps de le flairer le type… Ensuite ne jamais – en aucun cas – révéler son identité… Et enfin exiger systématiquement une rencontre à l’hôtel… Jamais chez lui… Et si tu tiens vraiment à ne courir aucun risque t’as une solution toute simple : tu donnes rendez-vous à deux types en même temps… Deux qui ne se connaissent pas… Ca élimine les détraqués… Ils se défilent… Ils savent qu’ils n’auront pas les coudées franches… Et deux mecs à la fois en plus ça présente tout un tas d’avantages… Ca crée de l’émulation… Leur petit orgueil de mâle se met en batterie… C’est à celui qui te fera le mieux jouir… T’y trouves ton compte… Et si t’as envie de les utiliser tous les deux en même temps… Pas besoin de te faire un dessin… - Ah ouais !… Ouais !… - Allume ton ordi… Tu vas voir…

 

- Alors ça , là, tu vois, c’est même pas la peine… C’est fantasme et compagnie… Ca va t’amuser des soirées entières pour rien… Ca non plus… Trop de discours… Trop compliqué… Ca sent l’embrouille à plein nez… Et celui-là !… Non, mais regarde ça !… Il se prend vraiment pas pour une merde… Ca peut être amusant à défaut d’autre chose… On lui laisse un mot… - Et lui, là ?… Il est mignon… - Oui, mais terrorisé par sa bobonne… Et pas qu’un peu… Laisse tomber… Non, ces deux, là, et l’autre en bas à la rigueur… On va amorcer… On verra bien…

 

- Alors ?… - Alors il y a que le prétentieux qu’a répondu pour le moment… - Faut leur laisser le temps… Qu’est-ce qu’il dit ?… - Que deux hommes pour moi toute seule je suis bien gourmande… Qu’il préfèrerait que je vienne avec une copine plutôt… Qu’on serait pas déçues… Ah non alors !… - Ben voyons !… Mais ça m’étonne pas… Eh ben on va y aller… On va pas s’ennuyer…

 

Il avait loué une suite dans un luxueux hôtel parisien… - Histoire de nous en foutre plein la vue… Nous attendait affalé dans des coussins disposés à même le sol… - Bonjour, mes petites chattes… Qu’est-ce que vous voulez boire ?… - Rien… On n’est pas venues pour boire… On est venues pour ce que t’as entre les jambes… - Vous au moins, vous y allez pas par quatre chemins… - Il y a quelque chose au moins ?.. On s’est pas déplacées pour rien ?… - Vérifiez si vous voulez… On s’est pas fait prier… - Ah oui, dis donc, oui !… T’as vu ça, Marlène ?… Tu sens ?… Il y a ce qu’il faut… Allez, nous fais pas languir, quoi !… Occupe-toi de nous… On en crève d’envie… Il m’a attirée contre lui… Il s’y prenait pas trop mal… En bon élève appliqué et consciencieux… Sans s’autoriser la moindre fantaisie… Il a soufflé, est retombé… - A moi maintenant !… A moi !… C’est mon tour… Il est bravement reparti à l’assaut… En caresses d’abord… En petits baisers éparpillés un peu partout… Il a enfoui la tête entre ses cuisses… - Oh, c’est trop bon… Viens maintenant, viens !… J’ai trop envie… Il s’est juché sur les avant-bras et il s’est mis à l’œuvre… Plus lourd… Plus lent… Plus besogneux… Il a ahané, est parvenu à ses fins… - Qu’est-ce que tu t’y prends bien !… Toi, tu tiens vraiment la route… Elle lui a mordillé le bout des seins, flatté les couilles… Comment ça m’a mise en appétit !… C’est de la folie… Tu vas m’en remettre un coup, hein !?… Allez !… Ben alors ?… Mais tu bandes plus !… Déjà!… Et nous qu’on comptait que t’allais nous faire passer la nuit !… Tu vas bien ressusciter quand même ?… Aide-moi, Marlène, on va le remettre en état… A nous deux on devrait bien y arriver quand même !… Allez, debout !… Relève-toi , grosse feignante !… T’as encore du boulot… Non… Non… Il y a rien à faire… T’as quel âge ?… - 35… - Et à 35 ans deux petits coups de rien du tout et tu peux déjà plus !… Franchement t’hallucines quand tu vois ça… Les autres c’est six ou sept fois… Au moins… Même des bien plus âgés que toi… Pourquoi tu nous as fait venir alors si tu peux pas ?… Bon, mais on va pas continuer à perdre notre temps… On sait où on peut trouver ce qu’il nous faut… Il y en a d’autres ils assurent, eux !… Tu viens, Marlène ?… On y va…

 

Dehors on a éclaté de rire… - T’as vu comment il était vexé !… Il avait besoin d’une bonne leçon… Il l’a eue… Bon, mais on va aller s’occuper de t’en trouver deux… Pour toi toute seule… Et ça… tu m’en diras des nouvelles…
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Dimanche 22 juin 7 22 /06 /Juin 18:34

C’est arrivé au bureau dans une grande enveloppe marron barrée d’un gros “CONFIDENTIEL” rouge… Un CD et quelques mots griffonnés à la hâte… « Regardez ça…  Seul… Vous comprendrez pourquoi quand vous l’aurez vu… Je vous appellerai pour en parler dans quelques jours… »… Il a haussé les épaules… Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?… Il a glissé l’enveloppe au fond d’un tiroir et, repris par son travail, il n’y a plus pensé…

 

Quand le téléphone a sonné, le surlendemain, juste avant la pause de midi, il l’y avait complètement oubliée… - Alors ?… Une voix de femme… - Alors quoi ?… - Ce que je vous ai envoyé… vous l’avez regardé ?… Non ?… Vous devriez, vous savez… Vous devriez vraiment… Mais seul surtout, hein !… Et elle a raccroché…

 

Qu’est-ce que ça pouvait être ?… Sa curiosité, cette fois, était piquée au vif… Seul, elle avait dit… Elle avait insisté… Seul… Ca tombait bien : le jeudi soir Valérie avait son cours de gym… Il s’est confortablement installé… Il a lancé… Un couple sur un lit… La femme avait enfoui sa tête entre les jambes de l’homme qui lui pétrissait la nuque… Ouais… Un porno… Un vulgaire porno… Comme il en existait des milliers… Même pas belle l’image en plus !… Il allait éjecter quand, une fraction de seconde, la femme a relevé la tête… Non !… C’était pas possible… Non !… Il est revenu en arrière, a arrêté l’image… Si !… C’était elle, si !… Valérie… Sa femme… Valérie !… Il a continué… Ah, elle y allait !… Comment elle y allait !… Et elle se contentait pas de sucer… Tout y passait… Tout… Ah, elle prenait son pied… Pour prendre son pied elle prenait son pied… Comment elle couinait !… La garce !… Non, mais quelle garce !… Ils avaient bon dos les cours de gym du jeudi, tiens !… Et les soi-disant visites à Vanessa qui  déprimait… Et les week-ends seule chez maman qui s’était toujours pas remise de la mort de papa… Oh, mais elle allait voir… Elle allait voir ce qu’elle allait voir…

 

Il a remis au début… Il a recommencé… Dix fois… Vingt fois… A l’affût du moindre détail… De chacun de ses gémissements… De chacune des ondes de plaisir qui la transfigurait… De chacun de ses coups de rein sur la queue du type… Et c’était qui d’abord ce guignol ?… D’où il sortait ?… Elle l’avait rencontré où ?… Elle devait savoir la bonne femme du téléphone… Oui… Sûrement elle savait… Et elle, elle était qui ?… Qu’est-ce qu’elle avait à voir dans tout ça ?… Rester calme… Ne pas s’emballer… D’abord élucider… Démêler l’écheveau… Les tenants et les aboutissants… Et après… Après seulement frapper un grand coup…  

 

Elle est rentrée un peu après minuit… - Ca va, mon chéri ?… Tu dors pas ?… Qu’est-ce que tu regardais ?… - Oh, rien… des conneries… - Oui, ben moi, je vais au lit… Je suis vannée… Ils te font faire de ces trucs à la gym je te jure… Il l’y a presque aussitôt rejointe… - Non, s’il te plaît, non… Pas ce soir… Je suis complètement moulue…

 

Et l’autre qui rappelait pas… Mais qu’est-ce qu’elle fout, bordel !… Qu’est-ce qu’elle fout ?… Qui a laissé passer trois longs jours… - Allo… C’est vous ?… Enfin !… C’est qui ce type ?… - Mon mari… - Ah !… - Si vous n’y voyez pas d’inconvénient on pourrait peut-être se rencontrer… Pour en parler de vive voix…

 

- Vous ne vous étiez rendu compte de rien ?… - Absolument rien… - J’ai hésité… Et puis finalement j’ai pensé qu’il valait mieux que vous soyez au courant… - Vous avez très bien fait… Et il y a combien de temps que ça dure cette petite comédie ?… - Un mois… - Ah, quand même !… - Vous allez faire quoi ?… Lui en parler ?… - Oh, que oui !… Pas question que je supporte une situation pareille… C’est lui ou moi… Faudra qu’elle choisisse… - Et si c’est lui ?… - Je crois pas, non… - Mais vous n’en êtes pas sûr… Et j’ai de bonnes raisons de penser que ce n’est pas du tout à exclure, croyez-moi… Parce que, pour le moment, ils sont sur leur petit nuage… Seuls au monde… Persuadés de vivre une passion hors du commun… Si vous lui mettez le couteau sous la gorge maintenant il y a toutes les chances qu’elle prenne des décisions définitives… Quitte à les regretter amèrement ensuite… Si vous tenez à la conserver… - Vous proposez quoi alors ?… - D’attendre… De ne pas savoir… Et de les mettre sous surveillance… Des deux côtés… D’échanger toutes les informations que nous pourrons recueillir… Le soufflé finira bien par retomber… Ca retombe toujours… Il y aura un jour une brèche dans laquelle nous engouffrer… Et ce jour-là on sera en position de force… A nous de jouer…- Ca risque de demander un temps fou… - Peut-être que oui… Et peut-être que non… Je peux compter sur vous ?… Elle lui a tendu, par dessus la table, un sac de plastique… - Tout est là… Toutes leurs rencontres… Depuis le début… Du moins celles qui ont eu lieu dans cette chambre… - C’est où cette chambre ?… - Chez moi… Chez nous… La chambre d’amis… On se revoit mardi ?… Pour faire le point…

 

Il y en avait des heures et des heures… Pendant des heures et des heures elle gémissait, se tordait, se pâmait, s’ouvrait, offrait sa chatte, son cul, sa bouche… Elle en redemandait encore et encore… Insatiable… 

 

- Regardez !… Un grand agenda de moleskine noire… - Regardez !… En noir j’ai noté, heure par heure, l’endroit où il prétendait être, ce qu’il prétendait être en train de faire et avec qui… En rouge là où je suis sûre qu’il était vraiment… Avec elle… En bleu j’indiquerai, sur vos indications, la version qu’elle vous a donnée à vous… On y arrivera, vous verrez… On y arrivera…

 

Elle est allé passer le week end chez maman qui n’allait vraiment pas bien… - Elle m’inquiète, tu sais !… Elle m’inquiète vraiment… Et lui, toute la journée du samedi et toute celle du dimanche à les regarder…

 

Elle est rentrée épanouie d’un bonheur qu’elle faisait tous ses efforts pour lui dissimuler, mais qui éclatait de partout. Dans ses yeux, dans ses gestes, dans sa démarche de femelle comblée… - Alors, ta mère ?… - C’est pas ça… C’est vraiment pas ça… Elle se mine… Elle part à la dérive… La seule chose qui l’apaise un peu c’est de me voir, de parler avec moi… Alors… c’est pas que ça m’enthousiasme, mais je suis bonne pour y retourner la semaine prochaine… - Je t’accompagnerai si tu veux… - Oh non, non !… C’est pas la peine… T’as déjà si peu de temps… Et puis elle n’a jamais été vraiment très à l’aise avec toi…

 

Elle a posé un CD sur la table… - C’est tout chaud d’hier soir… Et vous, de votre côté, vous avez trouvé quelque chose ?… - A part qu’elle a passé le week end chez sa mère… - Et mon mari à un tournoi de Badminton… Faudrait qu’on sache où ils vont réellement… Vous vous en occupez ?…

 

Elle s’est agenouillée par terre, nue, s’est lentement penchée en avant… A enfoui la tête dans un coussin, jambes écartées, croupe en l’air… Est restée immobile dans cette position un temps infini… Le type a enfin surgi, de nulle part, la queue dressée… Il lui a lancé une petite claque sur la fesse, l’a brutalement pénétrée et s’est sauvagement élancé à la conquête de son plaisir… Elle l’a remercié d’une salve éperdue de feulements rauques…

 

Dans le lit il s’est doucement approché d’elle… Il lui a effleuré les fesses, les a délicatement caressées… Elle s’est contractée, a soupiré… - J’ai vraiment autre chose en tête en ce moment, tu sais !… Et elle s’est endormie… Il s’est relevé sans bruit, est retourné au salon, l’a ramenée à genoux sur l’écran, le cul tendu, femelle obscène, et il l’a prise, là, avant l’autre… Avant qu’il n’apparaisse… Avec une violence dont il ne se croyait pas capable… Et un plaisir d’une intensité qui lui était encore inconnue…

 

-C’est votre mari que je vais prendre en chasse… Il ne m’a jamais vu… Il ne me connaît pas… Il me mènera bien jusqu’à elle… jusqu’à eux…

 

Il l’y a mené… Une petite auberge de campagne perdue au milieu des bois… Ils ont dîné dans la grande salle du bas… Dans les jumelles ils se souriaient, se prenaient la main… Heureux… Dans la chambre, en haut, ils ont tiré les rideaux jusqu’au bout… Il est rentré… Il s’est me confortablement installé devant eux… Il y a passé la nuit…

 

Et maintenant on faisait quoi ?… Elle a haussé les épaules… - On continue… Qu’est-ce que vous voulez faire d’autre ?… On continue à glaner tout ce qu’on peut glaner… Tout… Le moindre détail peut avoir un jour son importance… Le plus insignifiant en apparence… Il faut engranger encore et encore… Pour plus tard… Pour quand… En se levant elle a posé deux autres CD sur la table… Il les a emportés comme un voleur…

 

Elle s’absentait de plus en plus souvent… De plus en plus longtemps… Il ne posait pas de questions… A peine avait-elle refermé la porte qu’il allait la rejoindre… Qu’il allait les rejoindre… Il passait tout son temps possible avec eux… Avec une préférence marquée pour certaines fois… Celle où elle attendait, le cul en l’air… Celle où il la godait, grande ouverte, sur le lit… Celle où elle le chevauchait dans un orgasme échevelé… Celle enfin où son plaisir s’épuisait dans une volée de mots hurlés, tous plus orduriers les uns que les autres… Il ne s’en lassait pas…

 

- Ca y est… - Quoi, ça y est ?… - Ils nous quittent… Ils vont nous annoncer ça demain… - Ah !… Et vous allez faire quoi ?… - Qu’est-ce que vous voulez que je fasse ?… Je peux pas le retenir de force… - Moi non plus !… - Tout n’est pas perdu pour autant… Si on sait manœuvrer, si on sait se montrer patients, on les récupérera… On va tout faire pour… S’adapter à la nouvelle situation et redoubler de vigilance… 

 

Il y avait une longue lettre sur la table de la cuisine… Il ne l’a pas ouverte… Il est allé tout droit s’installer devant l’écran…   

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Jeudi 12 juin 4 12 /06 /Juin 05:43

- C’est Ophélie... Une copine... Une vieille copine… De quand on était au bahut… On s’est rencontrées par hasard tout à l’heure en faisant les courses… C’est dingue, non ?… Elles avaient une foule de choses à se raconter… - Tu restes dîner ?… Mais si, reste !… Qu’on puisse papoter un peu !… Depuis le temps !…  De souvenirs à évoquer… - Quand je pense qu’on pouvait pas se sentir là-bas au début !… - Et pour cause !… Tu me piquais tous mes mecs… - Tu peux parler, toi !… Qui c’est qu’avait commencé avec Laurent ?… - Ah, parlons-en de Laurent !… Mais va te coucher, Benjamin, si tu veux… Tu tombes de sommeil…

 

Ca a continué en vagues de chuchotements et en grands éclats de rire jusque tard dans la nuit… Quand elle s’est enfin glissée à mes côtés il était trois heures du matin… - Elle est restée dormir finalement… Sur le canapé… Dans le séjour… Elle a soupiré… - Je vais être propre, moi, demain pour aller bosser…

 

A neuf heures, le lendemain, je suis allé m’installer aussi discrètement que possible devant l’ordi… - Qu’est-ce que tu fais ?… - Je t’ai réveillée ?… Désolé… - Non… Non… Ca fait rien… Hein, qu’est-ce que tu fais ?… - Je bosse… - Chez toi ?… Sur l’ordi ?… C’est cool… Il y a du café ?… Il y avait, oui… Dans la cuisine… Elle s’est levée – petite culotte et soutien-gorge blancs – est allé s’en servir un grand bol qu’elle a lentement siroté, appuyée au chambranle de la porte… - C’est quoi au juste ton boulot ?… - Disons que je donne des cours – d’informatique – sur Internet… Un petit sifflement admiratif… - Bon, ben moi je vais me laver… Et chercher du boulot…

 

Elles sont rentrées ensemble, sur le coup de huit heures… - On est encore allé faire des courses… On n’a pas vu le temps passer… T’as préparé quelque chose à manger ?… Oui ?… T’es un amour… Parce qu’on va essayer de se coucher plus tôt ce soir… Sinon ça va pas le faire à force …  

 

Quand elle m’a enfin rejoint il était une heure du matin… - Comment tu la trouves ?… Elle est sympa, hein ?… Ca t’ennuierait si elle restait un peu ?… Juste quelques jours… Le temps qu’elle se retourne… Qu’elle trouve quelque chose… Parce qu’elle est dans une de ces galères en ce moment, j’te dis même pas !… Je me suis doucement approché… Elle m’a repoussé… - S’il te plaît, non… Pas ce soir… Je suis crevée…

 

Elle avait rejeté draps et couvertures et dormait sur le ventre, une jambe hors du lit, l’autre repliée vers l’intérieur… A l’entrejambes la culotte avait glissé sur le côté… J’ai malgré tout fini, à regret, par aller me mettre au travail… - Ah, t’es là ?… Je t’avais pas entendu arriver… Je peux venir voir ce que tu fais ?… Elle s’est penchée, appuyée, du bout des seins, contre moi… - J’y comprends rien… mais alors là rien du tout… C’est du chinois pour moi… Elle s’est redressée… - Je peux te demander quelque chose ?… Il y a longtemps que vous êtes ensemble avec Roxane ?… - Deux ans… Pourquoi ?… - Non… Comme ça… Parce que comment elle a changé !… Tu l’aurais connue avant… Complètement instable elle était avec les mecs… Ah, je peux te dire qu’il en a défilé !… Mais elle a dû te raconter tout ça… En tout cas, tu l’as complètement métamorphosée, ça c’est sûr… Et ça a l’air de vouloir durer en plus !…

 

- Allo… Oui, c’est moi… Dis, nous attends pas… Mange sans nous!… On se fait une soirée entre filles, là, toutes les deux…

 

Elle a surgi, nue, dans la salle de bains… - Ah, t’es là !… J’étais là, oui, en train de me raser… Elle s’est précipitée sous la douche… - Faut que je me dépêche !… J’ai un rendez-vous pour du boulot… Si ça pouvait le faire !… Non, mais si ça pouvait le faire !… Elle s’est séchée… A laissé tomber la serviette… - S’il te plait, tu me fais une petite place… Que je puisse me maquiller…

 

- Tu peux pas savoir comme je suis contente de l’avoir retrouvée… Au bahut on pouvait pas vraiment s’apprécier… On était bien trop jeunes… Mais là maintenant on se découvre… On a une foule de points communs toutes les deux… On se comprend d’un mot… D’un regard… On devient véritablement amies… La seule chose, c’est que je peux pas trop me consacrer à toi en ce moment, mon pauvre amour !

 

- Tous les matins c’est pareil… Je suis à la bourre et faut que je cavale… Ca t’ennuie pas si je prends ma douche avec toi ?… Parce que sinon… Elle n’a pas attendu la réponse… Elle s’est aspergée, a frotté, savonné… Et elle a ri… - Hou la la !… Je te fais de l’effet on dirait… Oh, mais tire pas cette tronche-là !… C’est normal d’avoir envie… Moi aussi j’ai envie… Elle m’a effleuré le torse… - Chut… Roxane… - Quoi, Roxane ?… Elle est pas obligée de le savoir Roxane… Elle saura rien Roxane… Viens !… Allez, viens !…

 

Sur le canapé du séjour… - Laisse-toi faire !… Laisse-moi faire !… En caresses lentes et subtiles… Avec les cheveux… Avec les lèvres… Avec les seins… Elle m’a pris en elle… Elle nous a emmenés… A course folle… On a éclaté… Elle est retombée sur moi… Contre moi… Elle a murmuré… - Souviens-toi du vase de Soissons… - Quoi ?… Qu’est-ce que tu racontes ?… - Rien… Elle me l’avait piqué Laurent… Chacune son tour…  

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Lundi 23 juillet 1 23 /07 /Juil 06:44

A  LA  VI E,  A  L A  M O R T  

 

 

 

12 Juin :

 

 

J’ai 30 ans aujourd’hui et je pleure… Je regarde la photo de notre mariage, là, sur le bureau, devant moi et je pleure. J’ai passé l’après-midi à l’hôpital à jouer la comédie et je crève d’angoisse. Ce soir ils ont voulu me fêter « quand même » mon anniversaire. C’était sinistre. Encore faire semblant. Toujours faire semblant. Demain… J’ai peur. J’ai tellement peur…

 

 

 

 

13 Juin :

 

 

Tout s’est bien passé. Il s’est réveillé doucement et on s’est tenu la main longtemps sans rien dire. Il luttait tant qu’il pouvait, pauvre amour, pour ne pas se rendormir, pour rester avec moi…

 

 

Je n’aurais jamais dû accepter de venir habiter chez eux. Ses parents. Mais il a tellement insisté !… Elle n’arrête pas de se lamenter… Et pourquoi est-ce que ça lui arrive à elle ? Et qu’est-ce qu’elle a fait pour que ça tombe sur elle ? Elle ! Elle ! Elle ! Toujours elle ! Je n’en peux plus. Heureusement son père, lui… On se comprend d’un mot, d’un regard…

 

 

 

 

14 Juin

 

 

Il a repris des forces, des couleurs. J’ai guetté le chirurgien dans le couloir. Ils ne peuvent pas savoir. Ils ont râclé - il a dit râclé - tout ce qu’ils ont pu. Maintenant il faut attendre le résultat des examens, mais… mais il n’est pas très optimiste. Il a peur qu’avec les ganglions ça soit parti ailleurs. J’ai couru comme une folle n’importe où le plus loin possible. Je suis entrée dans un café au hasard et j’ai pleuré. A la table à côté un type m’a souri…

 

 

 

 

15 Juin

 

 

Il a un peu mangé. Presque pas. Il croit qu’il va bientôt sortir, que c’est fini… - Dans un mois, ce sera plus qu’un mauvais souvenir, tu verras !… Et il a ri, heureux. Je l’ai embrassé… - Bien sûr !… A l’intérieur j’étais glacée...

Dehors après j’ai marché… marché… marché… pour ne pas rentrer là-bas. Ou le plus tard possible. Pour ne pas l’entendre, elle… Au café le type était toujours là. Il m’a demandé si je travaillais à l’hôpital… - Non !… Je viens voir quelqu’un… Et tout est sorti en bousculade. Les rayons. La chimio. L’opération. L’espoir. La peur. Il m’écoutait sans rien dire… Et puis aussi avant. Quand la vie était encore normale. Le jour où tout a basculé. Le restaurant de la dernière fois sous la glycine…

Il s’appelle Julien. Je suis vidée…

 

 

 

 

17 Juin

 

 

On n’a pas encore tout, mais c’est pas bon. Il va falloir de la chimio, des rayons. Encore !… Les vomissements… l’épuisement… les cheveux… J’ai perdu pied. Il fallait que je parle à quelqu’un et je suis retournée là-bas. On a discuté. Longtemps. Il m’a redonné courage. Et espoir. Je vais me battre. Avec Etienne. Pour Etienne. Non, cette saloperie ne nous aura pas…

 

 

 

 

18 juin

 

 

Ils lui ont annoncé qu’il y aurait d’autres traitements après.. - Tu vois, ils peuvent plus se passer de moi !… Et il a ri…

Julien dit qu’il ne faut pas que je m’enferme dans la maladie avec lui, que c’est la pire des choses qui puisse arriver. Pour moi, mais surtout pour lui. Il faut que tu souffles, que tu respires, que tu VIVES . C’est le meilleur - c’est le seul -  moyen de l’aider. Tu comprends ? Il peut pas savoir quel bien il m’a fait…

 

 

 

 

19 Juin

 

 

Dans la chambre à côté un vieux n’arrêtait pas de hurler. Même à trois elles n’arrivaient pas à le calmer. Après il a pleuré tout doucement comme un bébé.

Julien m’a emmenée le long du canal. Il a absolument voulu… - Tu sors jamais !… Tu es toute blanche… C’était plein de gens heureux, insouciants, de couples qui se tenaient par la main, d’amoureux qui s’embrassaient, d’enfants qui couraient. Mais comme Etienne me manquait !…

 

 

 

 

21 Juin

 

 

J’ai posé carrément la question. Le professeur a relevé la tête… - C’est une éventualité que - malheureusement - on ne peut pas exclure… - Combien ? Deux mois ? Six mois ? Moins ? Plus ?… - Ca !… Et il a tourné les talons…

Julien m’a prise très doucement contre lui. En grand frère. Et j’ai pleuré longtemps sur son épaule…

 

 

 

 

23 juin

 

 

Ils attendent qu’il ait récupéré un peu. Et puis ils vont le monter là-haut. En chimio. Je reste avec lui. Près de lui. Je regarde par la fenêtre dehors le soleil, les arbres, les fleurs. Et c’est son dernier été. L’année prochaine… Il ne faut pas que je craque… Surtout il ne faut pas craquer… Heureusement il y a Julien. Il sait tellement trouver les mots. Il m’apaise. Il me rassure. Il me donne ma force.

 

 

 

 

25 juin

 

 

Ca m’est tombé dessus d’un seul coup. Etienne dormait et je pensais à après, à tout à l’heure, à Julien, à ses mots, à son sourire… Mais… mais tu ne penses plus qu’à ça ! C’est de la folie. Je ne vis plus que dans l’attente du moment où je vais retrouver Julien, que dans le souvenir des instants que j’ai passés avec lui, que je vole à Etienne pour être avec lui. Et ce n’est pas possible. Ce n’est plus possible. J’ai regardé Etienne dormir et j’ai promis. Je ne reverrai plus Julien. Il n’y a pas d’autre solution.

 

 

 

 

26 juin

 

 

J’ai tenu bon. Je tiens bon. Mais c’est tellement dur !

 

 

 

 

27 juin

 

 

Je me suis disputée avec sa mère. Qu’elle se taise ! Mais qu’elle se taise à la fin ! C’est son père qui nous a séparées. Il m’a emmenée dans ma chambre…     - Couche-toi ! Tu es à bout. Tout le monde est à bout. Il m’a fait avaler quelque chose et il a attendu à côté de moi dans le noir que je sois endormie. Julien doit se poser des tas de questions. Disparue comme ça. Sans un mot. Sans une explication .

 

 

 

 

29 Juin

 

 

Il a craqué… - Je vais mourir !… - Mais non, Etienne, enfin !… Tu vas guérir, tu sais bien !… Les médecins… - Non ! Je vais mourir… Je vais mourir… Tellement d’angoisse, de désespoir dans ses yeux. Mon amour ! Mon pauvre amour ! Les infirmières m’ont fait sortir… - Laissez-nous faire ! Rentrez chez vous… On s’en occupe…

Je suis allée là-bas. J ‘avais trop besoin que Julien m’aide.

 

 

 

 

30 Juin

 

 

Aujourd’hui il allait mieux. Beaucoup mieux. Il m’a lu des passages d’un livre. Il riait aux éclats. J’ai expliqué à Julien que je ne voulais plus, que je ne pouvais plus le revoir. Je lui ai dit pourquoi. Je lui ai demandé de m’aider,de me comprendre… - De quoi tu cherches à te punir ?… - Mais de rien ! C’est pas ça !  - Et moi ? Tu y as pensé à moi ?… Le pauvre ! Il était si triste, si malheureux. Il m’a prise contre lui et on a pleuré tous les deux. Je n’en sortirai jamais…

 

 

 

 

2 juillet

 

 

On commence - recommence - la chimio demain. Il est avec deux vieux qui titubent en traînant leur perf jusqu’aux toilettes. J’ai revu Julien. J’ai été dans ses bras. Et… Il m’a embrassée. J’ai honte… j’ai tellement honte…

 

 

 

 

4 Juillet

 

 

Il a vomi tout l’après-midi et je lui ai tenu la tête… J’ai décidé : demain je parlerai à son père. Il faut qu’il m’empêche de voir Julien, qu’il m’oblige. Il n’y a qu’Etienne. Je veux qu’il n’y ait qu’Etienne.

 

 

 

 

5 Juillet

 

 

Je lui ai tout dit. Tout. Dans la voiture tous les deux. Il ne m’a pas fait de reproches. En arrivant juste avant de descendre il m’a pressé l’épaule. Il va me défendre contre moi-même. Il n’y a que lui qui peut. Il m’a promis.

 

 

 

 

7 juillet

 

 

Il m’emmène à l’hôpital. Il revient me chercher. Je suis en sécurité. Protégée. Ils vont laisser Etienne tranquille quinze jours, mais, pour le moment, ils préfèrent le garder. Il faut surveiller les plaquettes, l’état général. Il est très faible.

 

 

 

 

9 Juillet

 

 

- Où tu vas ?… Juste comme j’allais sortir… - Ben, je… - Non, tu restes là ! C’était sans réplique. Et je suis remontée dans ma chambre. Je ne pense plus à Julien. Presque plus. Si. J’y pense souvent. Beaucoup trop.

 

 

 

 

10 Juillet

 

 

Au courrier ce matin j’avais une lettre de Bénédicte. Il l’a ouverte avant de me la tendre. Comme si j’avais 12 ans. Et je n’ai rien dit. Même si je voulais flancher je ne pourrais pas. C’est rassurant. Apaisant. Etienne dort presque tout le temps. La chimio l’a complètement épuisé.

 

 

 

 

11 juillet

 

 

Il a des aphtes et une mycose, mais il ne souffre pas trop.

 

 

 

 

12 Juillet

 

 

Pourtant j’ai résisté. Tant que j’ai pu. Mais voilà. Etienne dormait et… juste l’aller et retour. Juste cinq minutes. Juste le voir. Personne ne saurait rien. Oh, son regard quand il m’a vue ! Son bonheur. Je suis revenue à l’hôpital juste à temps pour son père. Je suis folle. Complètement folle.

 

 

 

 

13 Juillet

 

 

On est allés chez lui. Et…

 

 

 

 

15 Juillet

 

 

Il m’attendait en bas devant la porte de Julien. Il m’a giflée. Deux fois. Il m’a ramenée à la maison. Sans un mot… - Monte dans ta chambre ! Il m’y a rejointe… - Déshabille-toi !… Tout !… J’ai obéi. Comme une automate. Et… et il m’a fouettée à genoux au pied du lit. J’ai dû demander pardon, promettre de ne plus recommencer, de ne plus revoir Julien. Le plus humiliant c’est que maintenant je me sens soulagée.

 

 

 

 

16 Juillet

 

 

Etienne est mort cette nuit.

Par François - Publié dans : histoires méchantes, méchantes histoires
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Jeudi 17 mai 4 17 /05 /Mai 17:23

Une petite incursion dans l'univers de la bêtise

H O U !

 

 

 

Lui, on peut lui faire confiance… Il les reconnaît au premier coup d’œil… Ils peuvent pas lui échapper… Même ceux qui en ont honte, qui font semblant d’être normaux… Et ils sont nombreux ces bestiaux-là… Il en traîne partout… On peut pas sortir de chez soi sans tomber dessus… A croire qu’ils se reproduisent entre eux, ces cons… Tiens, là… mais là…là…juste devant… c’en est une... Sûr que c’en est une… Cette espèce d’allure rance… De façon de pas être comme tout le monde… Un mal à l’aise sur eux… Oh si.. si… aucun doute possible… ça crève les yeux..  Tiens, là-bas… encore une… mais si… elle arrive.. elle passe derrière le petit mur…là… elle va réapparaître… Tu vas voir, on va lui faire baisser les yeux… T’as vu ?... Non, mais t’as vu comment elle m’a regardé cette salope ?.. Elle pourrait pas dire qu’elle en est pas, celle-là… Hou !... Hou !... Pédale, va !... Elle se retourne même pas… Elle a honte… La prochaine qui me regarde comme ça elle se prend mon poing dans la gueule quelque chose de bien… Manquerait plus que ça qu’elles fassent la loi maintenant… Non… Si tu dis rien ça devient arrogant… Ca drague en plein jour… On peut plus les tenir… Par là il y en a moins… ça vaut pas la peine… On va remonter le boulevard plutôt… on va en voir… c’en est bourré… Ben alors ?!... Où elles sont ?... Elles se planquent ? Elles ont peur ?... Non… Non… Celui-là il en a la gueule, mais c’en est pas vraiment une…. Tiens là… en voilà un beau… là… juste devant nous…On va le faire chier cet enculé… T’as vu comment ça marche ? A force  de se faire tirer dans la lune ça reste écarté… Elle baisse les yeux… elle regarde ses pompes… elle va finir par se payer un lampadaire… Avec son imper comme capote… Comment ça va te faire du bien par où ça va passer, ma chérie !... Eh ben réponds au moins, tantouse, tu vois pas qu’on te cause ?!... Eh non, elle veut rien dire… Elle fait la tête… Ou bien elle parle qu’à ceux de son bord… Hou !... Hou !... Ca a vraiment pas de couilles… T’as vu comment ça a détalé ?!...  Putain, moi ce qui me plairait un jour, c’est d’en démolir une… Mais alors proprement… carrément… Qu’elle s’en souvienne… Qu’elle ose plus se montrer… Je te prendrais un de ces pieds !... C’est du sûr à cent pour cent en plus… Qu’est-ce tu veux qu’elle aille se plaindre ?... Tu dis aux flics qu’elle t’a cherché, qu’elle t’a fait des avances… T’es quand même pas obligé de subir leurs sales pattes, merde !... Ca a le droit de te dégoûter…Déjà que t’es obligé de supporter leur existence… Eh… vise l’autre là-bas derrière la camionnette… Mais non , pas celui au cartable… l’autre avec le truc violet… Encore un !... Un qui sait pas qu’il l’est en plus !... Parce que… je l’ai lu dans un journal - c’est scientifique - les toubibs ils ont découvert qu’il y en a qui le sont et ils savent même pas qu’ils le sont… Ils ont l’air normal comme ça… on dirait pas, mais en réalité ils sont même trop cons pour s’apercevoir qu’ils en sont… Ils pensent qu’à ça et ils s’en rendent même pas compte… Faut vraiment être taré, non ?…

Par François - Publié dans : histoires méchantes, méchantes histoires
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