Mémoires d'une toute petite queue

Jeudi 20 mars 4 20 /03 /Mars 05:17
- Il y en a forcément une des trois sur la corniche… Et à tous les coups c’est Eva… Oui, forcément c’est Eva… Elle aura voulu être la première… - Laquelle c’est Eva ?… - Celle qui tournait le dos à la cheminée à table tout à l’heure… - Ah oui… Eh bien on va offrir du spectacle à Eva alors…
 
Comme à son habitude Jessica était levée de bonne heure et elle a déjeuné avec moi, dehors, sous l’acacia … - Ca va avec Mathilde ?… Vous êtes bien toutes les deux ?… - Ca va, oui… - T’as pas l’air vraiment convaincue… - Il vient de moi le problème… Elle est adorable… On est très complices… Mais j’ai toujours cette idée qui traîne derrière la tête que peut-être – sûrement – il y a quelqu’un quelque part avec qui ce serait encore mieux… Celle-ci… Ou bien celle-là… Et que ce serait vraiment idiot de passer à côté… Alors je me laisse tenter… Et je tombe de haut… Chaque fois je tombe de haut… Je jure que c’est la dernière fois… Mais… c’est plus fort que moi… - Et elle prend ça comment, elle ?… - Elle est pas toujours au courant… - Et quand elle l’est ?… - Elle fait avec… Du mieux qu’elle peut… Faudrait que j’arrive à me contenter de ce que j’ai, je le sais bien… Pour elle… Et pour moi… Seulement ça !…
 
- Tu vas pas la reconnaître notre plage… On n’y est plus tout seuls… Mais ça change pas grand chose… Tout le monde y fait ce qu’il veut… Eva et Mathilde ont gardé leurs maillots… Jessica a retiré le haut… Jasmine aussi… Et elle a voulu que j’enlève le bas… - Tu peux bien !… Il y en a d’autres des nanas à poil… Deux ou trois de l’autre côté là-bas, à la lisière du bosquet… - Mais reste sur le ventre, hein !… Qu’on se rende pas compte… Elle s’est assise à côté de moi, s’est appuyée sur un coude… - Ca y est !… J’en étais sûre… Ca y est !… Et ça a pas perdu de temps… Ca rapplique de tous les côtés, mine de rien, l’air affairé… Et comment ça te reluque !… Trois fois qu’il passe celui-là… Et il va revenir… Tu paries qu’il va revenir ?… Tiens, qu’est-ce que je disais… T’as un de ces succès, toi, dis donc !…
 
- Impressionnant… - Quoi donc ?… Jessica a fini de beurrer sa tartine… - Jasmine… Ses seins… La perfection !… Quand tu la vois comme ça tu te dis que c’est pas possible, que c’est vraiment une femme… - Et pourtant, physiquement, je peux t’assurer qu’il y a une anomalie… - On a du mal à y croire… - T’as un moyen simple de vérifier… C’est même surprenant que tu l’aies pas encore fait… - Oui, ben il y a pas de risque… Parce qu’elle est dans un état maintenant la corniche !… T’as pas vu ?… Elle s’effrite de partout… Nous, on tient pas à se casser la figure… On t’en laisse l’exclusivité… - Merci… C’est gentil…
 
- Oh si, elles sont déçues, si !… Et pas qu’un peu… Ca fait des semaines qu’elles attendent ça… Qu’elles arrêtent pas d’en parler… Surtout Mathilde… « - Voir deux mecs ensemble, en vrai, qui font pas semblant, comment ça doit être trop… - Surtout deux comme eux… - C’est un peu comme nous finalement dans un sens… - Dans un sens, oui… Et dans un autre pas du tout… Parce que ce sont quand même des mecs… - Si on veut… C’est justement ça l’intérêt… Comment j’ai hâte… Non, mais comment j’ai hâte d’assister à ça… »… Seulement avec le gel qu’il y a eu cet hiver c’est vrai que la corniche en a pris un sacré coup… Elle est impraticable… Et des deux côtés… Mais il y a d’autres solutions… La terrasse par exemple… Tu peux t’y attarder le soir avec Jasmine… Leur chambre donne dessus… Elles vont se régaler…
 
Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 17 mars 1 17 /03 /Mars 05:15

Mes fesses fascinaient Jasmine… - Moi, je peux te dire que si j’en avais des comme ça  j’hésiterais pas à les faire voir… Elle se faisait féline… - Allez !… Tu veux pas ?… Juste un peu… Pour me faire plaisir… Pas longtemps… On va jusqu’au centre commercial et on revient… J’ai fini par céder… Je n’ai rien mis sous ma robe… On est sortis… L’avenue… Le trottoir… La foule… C’est à hauteur de la brasserie qu’elle l’a fait… Comme par maladresse, comme par inadvertance, elle me l’a remontée haut sur les reins… Il y a eu des rires… Quelqu’un a crié… - On a vu ton cul !… Elle a recommencé devant la boucherie… Sans susciter en apparence la moindre réaction… - Mais t’aurais vu la tête des deux bonnes femmes à l’intérieur !… A mourir de rire… Et encore une fois rue Nungesser… Quelqu’un a sifflé… Elle est rentrée enchantée et m’a pris, là, tout de suite, dans le couloir, à peine la porte refermée… Avec passion…

 

 

Elle m’a voulu aussi des jeans étroits qui m’enserraient au plus près… - Allez, viens !… On sort… Et on se connaît pas… Elle marchait à quelques mètres derrière moi et s’enivrait des regards qui se posaient sur ma croupe, qui s’y accrochaient, qui ne voulaient plus la lâcher… - Tous… Tous les mecs… Tu les rends fous…

 

 

- Ca va comme vous voulez ?… Et j’ai tranquillement écarté le rideau… - Ca va, oui… - Pas de problème avec les fermetures ?… Elle a ri… - Oh non, non !… Ca y est cette fois… Elle avait passé une culotte et un soutien-gorge vert pomme assorti… Elle a fait la moue… - Pas terrible, hein !… - Vous savez que j’ai rêvé de vous ?… - Ah oui ?!… - Oui… De vos seins… Qu’elle finissait justement de libérer… - Une pure merveille, vos seins… Quelque chose de sombre et d’humide a traversé son regard… Dans la glace, immobile, le soutien-gorge à bout de bras, elle me les a laissés… Doucement, tout doucement, mes mains se sont approchées, posées sur eux, les ont enveloppés… Je les ai tendrement éveillés, fait vivre… Elle a fermé les yeux… - Fais-le !… Fais-toi le !… Je sais que tu aimes… Ses yeux se sont embués… - Fais-le pour moi… Elle a frémi… J’ai pris sa main… Je l’ai  emmenée jusque dans la culotte… J’y suis resté avec elle… Elle y a bougé, la tête légèrement renversée en arrière, les lèvres entrouvertes… - Baissez-la moi !… S’il vous plaît, baissez-la moi !… A mi-cuisses… Elle a bougé plus vite…Je l’ai regardée faire et elle m’a regardé la regarder… Je me suis appuyé fermement contre elle… Encore plus vite… Son plaisir est venu… A grandes ondes explosées… Elle s’est échouée contre moi… Le silence… Paisible… Heureux… Ses doigts, un à un, dans ma bouche… - Tu as très bon goût… Elle s’est retournée, a effleuré mes lèvres avec les siennes… - On recommencera, hein ?…

 

 

- Eh ben dis donc !… Il s’en passe des choses quand je suis pas au magasin… Et tiens, ça tombe bien… Je voulais te proposer un truc… Tes bouquins là-bas tu comptes vraiment y rester ?… - J’y suis pas plus mal qu’ailleurs… - Et venir travailler à temps plein avec moi ça te dirait pas ?… On serait ensemble… Et on aurait une foule d’opportunités… La preuve !… Eh bien alors !… Donne ton préavis… T’attaques au retour des vacances…
Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 13 mars 4 13 /03 /Mars 05:35

Jasmine lisait… Elle essayait… Et moi je jouais avec sa queue… Je la faisais gonfler, s’élancer, impérieuse… Quand elle était toute gorgée je l’abandonnais… Je la regardais redescendre, s’affaisser et je recommençais… - T’as déjà couché avec des femmes ?… Oui, sûrement… C’est comment ?… Ca fait quoi quand on éclate dedans ?… Elle a haussé les épaules… - Ca s’explique pas… - On est très serré ?… - Ca dépend… Des fois oui et des fois non… Mais je suis pas la mieux placée pour en parler… Je suis une femme… C’est comme une femme que je veux être prise et aimée… Comme elles le sont… Seulement… seulement on m’a encombrée d’une queue…

 

 

- Les choses sont mal faites, hein !… Lui, il pleure parce qu’il a une queue… Et toi, tu pleures parce que t’en as pas… Comme quoi on n’est jamais content de rien… Cela étant, il dit qu’il est une femme… C’est ce qu’il ressent… Et il n’y a pas de raison de mettre sa parole en doute… Sauf que ça l’empêche pas – passe-moi l’expression – de te faire allègrement le cul… Alors c’est peut-être beaucoup plus compliqué, au bout du compte, que ça en a l’air, non ?…

 

 

Elle est revenue… On s’est souri… - Ca va ?… - Ca va… Et vous ?… Je fais un tour… Qui s’est achevé dans la cabine d’où elle a fini par m’appeler… - Excusez-moi !… Vous allez dire que je suis complètement idiote, mais j’ai vraiment de gros problèmes avec ces systèmes de fermeture… Elle avait tout inextricablement entortillé… - Effectivement !… Je l’ai patiemment désincarcérée… En prenant tout mon temps… - Là… A vous maintenant… Réessayez !… Non… Par en dessous… Oui… Comme ça… Voilà… Il vous va bien en tout cas… J’ai rapidement passé les mains dessous… - Très très bien… Et pour le retirer… Allez-y !… Non… De l’autre côté… Et par derrière… - Vous voyez… C’est pas si compliqué… C’est juste un coup à prendre… Elle me faisait face, les seins nus… - Et la culotte ?… Vous l’avez essayé la culotte ?… Qui était posée sur le tabouret, au-dessus de la pile d’articles qu’elle avait sélectionnés… - Non… Pas encore… - Passez-la !… Qu’on voie ce que ça donne l’ensemble… Elle a marqué un court instant d’hésitation et, en me tournant le dos, elle s’est dépouillée de la sienne… - Vous avez décidément un corps splendide… Elle n’a pas répondu… Nos regards se sont brièvement croisés dans la glace, lâchés, repris… Elle l’a, enfilée, mise en place… - Impeccable… Faites-voir !… Tournez-vous !… J’ai rectifié la position de l’élastique sur le côté, laissé retomber ma main qui a longé, en l’effleurant, la fesse… - Impeccable… Si j’étais vous je n’hésiterais pas… Mais je vous laisse essayer le reste… Prenez tout votre temps…

 

 

Presque tout de suite derrière le rideau… En souffle rétréci… En halètements contenus… Ca l’a transpercée très vite et elle n’a pas pu taire un plaisir qu’elle a arpégé à mi-voix… Qui s’est indéfiniment prolongé… Tout s’est tu…

 

 

Quand elle a quitté la cabine, une dizaine de minutes plus tard, elle avait encore les pommettes ardentes et les yeux brillants… - Vous avez trouvé votre bonheur ?… - Oui… Deux strings et un body qu’elle a posés sur la caisse… - Pour le reste je vais réfléchir… Je verrai la prochaine fois…

 

 

- Elle vient toujours quand t’es tout seul au magasin… A ton avis, c’est le hasard ou elle le fait exprès ?...

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Lundi 10 mars 1 10 /03 /Mars 05:51

Dans la rue on nous accostait.… Faut dire qu’on faisait ce qu’il fallait pour… Jasmine proclamait haut et fort des seins dont elle était très fière… - Ils me les ont sacrément bien réussis, avoue !… C’est exactement comme ça que j’avais toujours rêvé qu’ils soient… Et moi – elle avait beaucoup insisté – j’exhibais des mini-jupes qui me battaient haut les fesses… - Avec le cul que t’as, attends !… Un cul à se mettre à genoux devant… Ce serait un crime de pas le mettre en valeur… On nous suivait… On marchait à notre hauteur… On essayait d’engager la conversation… Nous, on rabrouait ou on se prêtait au jeu, selon l’humeur du moment… Si nos admirateurs se faisaient trop pressants on coupait court… - Ca nous intéresse pas vraiment, nous, les hommes… - Ah, vous êtes lesbiennes ?!… - Voilà… Vous avez tout compris… - C’est parce que vous êtes jamais tombées sur des vrais mâles… Vous verrez avec nous vous serez pas déçues… Vous en redemanderez… D’autres suggéraient, la lippe gourmande… - On pourrait peut-être assister ?… On sera discrets… - Ce qu’ils sont lourds, ces pauvres mecs !… S’ils savaient !…

 

 

Quand on voulait avoir la paix on adoptait le profil couple traditionnel… Elle en femme, moi en homme… - Parce que l’inverse avec les seins que j’ai… On se promenait main dans la main, portés par la foule, fondus dans le bonheur d’être ensemble… On s’arrêtait… On repartait… On étirait voluptueusement l’après-midi… Puis la soirée dans un petit restaurant où on avait nos habitudes… - Tu crois qu’on s’aime ?… - C’est pas la peine de mettre des mots… Ca enferme les mots… Ca rabougrit…

 

 

On était assis sur un banc, dans un square, au soleil, serrés l’un contre l’autre… Je lui avais entouré les épaules de mon bras et je lui caressais le genou… Un type est venu s’asseoir juste en face, sans nous prêter, du moins en apparence, la moindre attention… Il a déployé un journal derrière lequel il s’est ostensiblement réfugié… - Caresse-moi !… Caresse-moi les seins !… J’ai glissé la main dans son corsage… - Il mate… Il mate comme un fou… J’ai fouillé… J’ai pétri… Elle a enfoui sa tête dans mon cou… Je suis allé sous la robe qui s’est relevée haut… Encore plus haut… De plus en plus haut… Je suis entré dans la culotte… J’y ai ondulé… - Il croit que j’ai une chatte… Il espère qu’il va la voir… Au moins un peu… Il attend que ça… Comment ça m’excite… Non, mais comment ça m’excite… Et elle a joui sous mes doigts…

 

 

- En tout cas je peux te dire qu’il y en a deux que tu tiens drôlement en haleine en ce moment… - Hein ?… Qui ça ?… - Mathilde et Jessica… Qui tu veux d’autre ?… - Ah, parce qu’elles sont au courant… - Evidemment !… C’est pas un secret d’Etat… Et c’est sûrement pas elles que ça va choquer… Tous les jours, à la première heure, elles déboulent… « - Alors ?… T’as des nouvelles ?… Raconte… Ils en sont où ?…  » Je peux te dire que tu es attendu aux prochaines Vacances… Que VOUS êtes attendus… Et que vous avez pas intérêt à nous faire faux bond…

 

 

- Putain !… Mais c’est pas vrai, ça !… Comment il s’accroche ce sous-tif ?… Je me suis précipité… C’était une jeune fille toute menue, d’une vingtaine d’années… Elle avait fait passer les bonnets derrière, dans le dos, et se battait désespérément avec l’agrafe… - Laissez-moi faire !… C’est un tout nouveau système… Vous passez par en dessous, là, vous remontez et, hop, ça y est !… - Ah, merci… J’ai ramené les bonnets devant… Je les ai mis en place, équilibrés… - Et voilà… Les pointes des seins s’étaient imperceptiblement dressées… - Vous avez une poitrine magnifique… Elle a soutenu mon regard, a légèrement rougi… - Merci… Je peux encore essayer deux trois trucs ?… - Bien sûr !… Tout ce que vous voudrez… Si vous avez besoin de quoi que ce soit vous n’hésitez surtout pas… Vous m’appelez… Et je me suis éloigné en faisant bruyamment claquer mes talons sur le parquet…

 

 

Je suis aussitôt revenu… A pas de loup… Derrière le rideau, tout près, des bruissements d’étoffe… Qui ont cessé… Plus rien… Le silence… Un râclement de pied… Le tabouret a bougé… Un autre râclement de pied… Un autre encore… Elle a respiré plus fort… Plus court… Des clapotis… Il n’y a eu qu’un râle… Un seul… Qu’elle a étouffé de son mieux…

 

 

- N’importe quel imbécile à ta place aurait tout flanqué par terre en écartant le rideau… Et se serait privé du plaisir de la voir – l’entendre – recommencer… Parce qu’elle va revenir te les montrer ses seins… Aucun doute là-dessus… Et si tu te débrouilles bien… Seulement n’oublie pas que pour elle tu es une femme… Impossible de pousser les choses trop loin… Et quand bien même de toute façon…

 

 

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Jeudi 6 mars 4 06 /03 /Mars 05:01

Elle les a exposés en pleine lumière, juste en face de la caisse… Une culotte et un soutien-gorge complètement transparents… - Tu mettrais rien du tout que ça reviendrait au même… Elle a ri… - C’est pas fait pour cacher… C’est fait pour souligner… La toute première cliente - une jeune femme brune – y a jeté un rapide coup d’œil, apparemment indifférent, s’est éloignée, est revenue, s’est plantée devant… - Pas mal, hein ?… Et, d’expérience, je peux vous assurer qu’on est divinement bien dedans… C’est subtil comme matière… Aérien… Tenez, touchez !… Qu’est-ce que vous en dites?… Elle a hoché la tête… - Oui… C’est très doux… - Et puis… Entre nous, entre femmes… les hommes ça les met dans de ces états !… J’en sais quelque chose… Je les lui ai posés, d’autorité, sur les bras… - Allez essayer si vous voulez… Ca vous engage à rien…

 

 

Elle se regardait dans la glace… Elle a sursauté quand je suis entrée… On ne voyait que ça… Ses seins… Affichés… Son encoche… Proclamée… - Je pourrai jamais… - Ben pourquoi ?… Je le fais bien, moi !… - Oh non, non !… C’est comme si… - On était toute nue, oui !… Plus nue que nue même… Et alors ?… - Je peux pas… Je pourrai jamais porter ça… Elle s’en est précipitamment débarrassée et me les a tendus en baissant les yeux…

 

 

Quand elle a été partie j’ai rejoint Jasmine à la caisse… Je me suis assis à côté d’elle… - Rien qu’à voir ta tête ça valait le coup d’œil, c’est clair !… Elle a glissé la main sous ma robe… - T’as pu la toucher au moins ?… Non, hein ?… C’est rare, ça… Exceptionnel… Faut vraiment que ça s’y prête... Que tu sentes que tu peux… Que tu aies un prétexte pour ajuster, rectifier… Ca arrive… Trop peu souvent, mais ça arrive…  

 

 

Morgane a claqué la porte… Ses yeux lançaient des éclairs… - Salopard !… Espèce de petit salopard !… Tu savais !… Tu savais et tu m’as rien dit… - Hein ?… Quoi ?… Je savais quoi ?… Elle a détaché sa ceinture, l’a fait claquer rageusement en l’air… - Déshabille-toi !… Tout !… Enlève tout !… A poil !… Allez !… Là… A genoux maintenant !… Au bord du canapé… Elle m’a pesé sur la nuque pour me faire pencher et elle a cinglé… A grands coups espacés… - Tu le savais… Tu le savais que cette saloperie d’Ismène couchait avec Maxime… Tu le savais… Mais tu vas me le payer… J’ai payé… Au prix fort…

 

 

J’ai repoussé Jasmine une première fois… Elle m’a regardée, surprise… - Qu’est-ce qu’il y a ?… Tu veux pas ?… Une seconde fois… Elle a insisté, s’est faufilée dans la culotte, s’y est installée… - Hein ?… C’est quoi, ça ?… Fais voir !… Ah si, si !… Fais voir… Mais on t’a fouetté !… C’est qui ?… - Morgane… - Morgane !… Et toi, tu t’es laissé faire !… C’est pas vrai que tu t’es laissé faire ?… - C’est parce que… - Je veux pas connaître les raisons… On se laisse pas faire des trucs pareils… Jamais… Par personne… Tu sais ce que tu mériterais pour la peine ?… Une bonne fessée… Et tu vas l’avoir…

 

 

Elle a longuement contemplé son œuvre… L’a dessinée et redessinée du bout des doigts… Elle y a posé la joue… - C’est tout chaud… Ses lèvres… Sa langue… Elle a respiré plus fort… Plus vite… Elle s’est regardée s’y répandre…  

 

 

Il y avait un mot sur la table de la cuisine… «  Je pars… ADIEU… Tu n’entendras plus jamais parler de moi… MORGANE… » Elle avait emporté toutes ses affaires…

 

 

- Tu l’as bien cherché… Quand on appartient à quelqu’un on lui appartient tout-à-fait…  

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus