Samedi 10 mars 6 10 /03 /Mars 07:55

J E U X     D E     P L A G E

 

 

 

J’avais rencontré Claire au cours d’une soirée d’anniversaire que nous avons terminée tous les deux chez elle… Si elle n’avait pas fait les premiers pas il ne se serait sans doute jamais rien passé entre nous: à trente ans j’étais encore encombré des principes rigoureux dont m’avait pétri une éducation particulièrement rigide... Elle faisait mine de l’ignorer et affichait sans complexes une tranquille liberté de ton, d’allure et de comportement… Le monde qu’elle me laissait entrevoir me fascinait et m’effrayait tout à la fois : je ne demandais qu’à m’y laisser entraîner, je faisais preuve de la meilleure volonté du monde pour essayer de l’y rejoindre, je m’efforçais de ne m’étonner d’aucune des initiatives sexuelles qu’elle prenait, mais j’étais constamment rattrapé par des pudeurs et des réticences incontrôlables… Elle avait fini par s’en amuser ouvertement et s’était finalement juré de m’en débarrasser : - Toi, va falloir que je te prenne vraiment en mains !...

 

 

Sans doute est-ce dans cette intention qu’elle a voulu m’entraîner à la plage par un bel après-midi de Juin… La plage... Sa plage secrète... Connue d’elle seule et des quelques très rares initiés  auxquels elle avait consenti à en révéler l’existence… - Personne vient t’emmerder… Tu peux te baigner et bronzer à poil tant que t’as envie !... On y accédait par une multitude de petits sentiers abrupts et rocailleux qui serpentaient à travers les pins… C’était un idyllique écrin de sable fin clos sur lui-même… Elle s’est complètement déshabillée, étendue sur une grande serviette de bain, offerte voluptueusement, les yeux fermés, aux rayons du soleil… Et je l’ai imitée…

 

 

J’étais bien… Pris d’une douce torpeur je somnolais délicieusement sans penser à rien quand soudain… des voix derrière dans le bois…de femmes…un rire cristallin… J’ai bondi sur mes vêtements… Claire n’a même pas levé la tête : - Laisse !... C’est les filles !... Elles voulaient faire ta connaissance… Depuis le temps que je leur parle de toi !... Je leur ai dit de passer… Laisse, j’te dis !... J’étais encore figé, abasourdi, le slip à la main quand elles ont surgi tout près…

 

 

Quatre ravissantes jeunes femmes qui se sont avancées résolument vers nous tout sourire… - Coucou !... - Salut !... - C’est nous !... - Ca va ?... Feignant une aisance que j’étais à mille lieues d’éprouver je me suis levé… J’ai vaguement entendu Claire - comme au travers d’un brouillard - égrener des prénoms… Corinne… Valérie… Stéphanie… Amandine…J’ai balbutié quatre « Enchanté » confus, fait claquer mes lèvres sur des joues au hasard et je suis précipitamment retourné à la sécurité toute relative de mon tapis de plage…

 

 

Claire m’y a presque aussitôt rejoint, suivie des quatre filles qui se sont équitablement réparties autour de nous, qui se sont  installées en un tourbillon de petits hauts dépouillés, de jeans abandonnés, de soutien-gorge en voltige, de seins de rêve délicieusement offerts… Les yeux mi-clos, l’air faussement absent, le cœur battant, je ne perdais rien du spectacle…

 

 

 Tout en discutant et en plaisantant avec Claire la petite brunette - Amandine ? - a fini de se déshabiller debout, là, face à nous… Elle a posément fait glisser la culotte découvrant une toison aérienne sombre sur un fendu délicatement ourlé, puis s’est longuement attardée à fourrager dans son sac avant de venir enfin  s’allonger à ses côtés… A ma grande déception ma voisine immédiate, elle, n’a pas quitté le bas… A l’autre bout, par contre, nue, penchée en avant, la belle fille rousse offrait une vue imprenable sur les premiers contreforts de son intimité…

 

 

- Eh, les filles !... Vous avez vu ça ?... C’est que vous lui faites de l’effet à Romain!… Et pas qu’un peu !... Pour ma plus grande confusion tous les regards ont convergé vers moi… Je bandais, oui !... Mais est-ce qu’elle était obligée de le claironner à la cantonnade ?… J’ai esquissé un mouvement pour me retourner sur le ventre… aussitôt abandonné par peur du ridicule…

 

 

 Claire a avancé la main, l’a posée, légère, juste au-dessous du nombril et a entrepris une savante progression, à caresses lentes, vers ma queue de plus en plus résolument dressée… Elle l’a atteinte, effleurée, contournée, puis logée dans la paume de sa main, soupesée… - Un beau morceau quand même, les filles, hein, vous trouvez pas ?... Il y en a une qui a dit quelque chose à mi-voix et une autre a ri… Claire a refermé sa main, enserré, décalotté à fond, imprimé un premier mouvement… - Non, non, attends !... Arrête !... Pas ici !... - Tu parles !... Mais qu’est-ce qu’elles s’en foutent !... Au contraire… Et elle a entrepris de me branler en un lent va-et-vient régulier, appuyé et obstiné… Je me suis abandonné… J’aurais de toute façon été parfaitement incapable de résister… Tout était silencieux… Appuyée sur un coude, la fille à côté regardait, de tout près, avec une attention avide...  Claire a accéléré et c’est venu… très vite… - Là… tu vois… c’était quand même pas la mer à boire !...

Par François - Publié dans : regards.croises
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Commentaires

Que j'aime à  lire tes doux fantasmes si  masculino-féminins.
Paco
commentaire n° :1 posté par : Paco le: 10/03/2007 à 09h48
Merci, Paco... Tes encouragements sont très importants pour moi... A bientôt... Amicalement...
réponse de : François le: 12/03/2007 à 07h04
C'est toujours un réel plaisir de te lire...
Je suis souvent déconcertée par cette aisance que tu as à te glisser dans la peau d'une femme...avant de revenir dans celle d'un homme...
...elle est très troublante cette ambivalence...
Je t'embrasse...à bientot
ps: j'ai presque terminé la version féminine de ta "rencontre" ;-)
commentaire n° :2 posté par : Soleildejuillet le: 10/03/2007 à 10h09
L'ambivalence est souvent troublante... Elle permet de vivre les choses en abîme... Et on les vit quelquefois plus en les imaginant et les écrivant que si on les vivait vraiment...  J'attends ta version de la "rencontre" avec beaucoup d'intérêt... A bientôt... Bises à toi...
réponse de : François le: 12/03/2007 à 07h02
toujours aussi agréable de lire... de se laisser bercer par ces lignes qui disparaissent dans l'imagination....
commentaire n° :3 posté par : Guts le: 11/03/2007 à 23h33
J'apprécie d'autant plus tes appréciations que, de mon côté, je me sens un peu chez moi dans ton univers à toi... Bises... A bientôt...
réponse de : François le: 12/03/2007 à 06h55
à défaut d être apsser devant l'autel, ils se sont tous retrouvé à l'hotel... @+ françois
commentaire n° :4 posté par : sam (itineraire) le: 13/03/2007 à 18h27
A quatre ç'aurait été difficile... Merci de ton passage...
réponse de : François le: 15/03/2007 à 06h55

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