Mémoires d'une toute petite queue

Jeudi 6 septembre 4 06 /09 /Sep 05:47

Un pas a claqué jusqu’à la porte du bureau qui s’est bruyamment refermée … C’était une femme à la quarantaine hautaine, au visage dur, revêche… Elle a posé la pile de vêtements sur la chaise…Elle a quitté sa robe et… s’est reculée juste dans l’angle mort, le seul angle mort de la pièce !… Pour ne rien perdre du spectacle, je me suis penché, penché encore, j’ai perdu l’équilibre et, dans un grand écroulement de cartons, je me suis retrouvé à quatre pattes, le nez au ras de l’arête de la cloison… - Qu’est-ce que ?… Non, mais dis donc, toi !… J’ai détalé, sans demander mon reste, jusqu’au fond de la réserve, où, la peur au ventre, je me suis remis fébrilement au travail…

 

 

- Gabriel, tu peux descendre voir là ?… Debout à côté de la caisse, elle me tournait le dos… J’étais bon… Mon compte était bon… - Tiens, tu vas aider Madame à emporter tout ça chez elle… Trois grands sacs posés sur le comptoir… On a marché côte à côte, sans rien dire, dans l’après-midi inondée de soleil… De temps en temps elle me coulait un regard de côté que je faisais semblant de ne pas remarquer… - Tu n’as pas honte ?… J’ai rougi… Je n’ai pas répondu… - Hein ?… Tu n’as pas honte ?… Si ça tenait qu’à moi tu te prendrais une de ces fessées !… Ca te ferait passer l’envie de recommencer, je t’assure !… Tu as quel âge ?…        - 21 ans… - Même… même… Il y a pas d’âge quand on l’a méritée… T’es pas de mon avis ?… Elle a éclaté de rire… - T’es trop quand tu rougis comme ça… Une vraie jeune fille… T’es puceau, hein ?!… On a passé un porche, pris un ascenseur, elle a ouvert une porte sur une immense pièce aux murs clairs, aux fenêtres grandes ouvertes… - Pose tout ça là… Là… Merci… Eh, mais attends !… Où tu te sauves comme ça ?… Attends !… Son rire en cascade a dégringolé derrière moi tout au long de l’escalier…

 

 

Armand a baissé le rideau, verrouillé la porte… - Elle t’a payé ?… Non ?… Eh bien t’as plus qu’à y retourner… C’est sur ta route n’importe comment… La sonnette a retenti jusqu’au fond de l’appartement… Le silence… Des pas… La porte… - Tiens, tiens, un remords ?!… De la main elle maintenait un peignoir bleu croisé fermé sur la poitrine…            - C’est que tout-à-l’heure j’ai oublié de… - Viens !… Ses fesses ont ondulé devant moi…       - Eh ben viens !… Qu’est-ce que t’attends ?!…  Une chambre… Elle s’est assise au bord du lit, m’a attiré vers elle, a joué avec la boucle de ma ceinture… - Alors il va se passer quoi maintenant ?… A ton avis ?… - Je sais pas… - Tu sais pas… Eh bien moi je vais te dire… Il y a deux solutions… Elle a défait le premier bouton… Ou bien je te trouve à mon goût et j’ai envie de te croquer… Pourquoi pas après tout ?…  Tu es joli garçon… Tu es jeune… Tu as l’air vigoureux… Les trois autres boutons… Un à un… - Ou bien j’estime que tu mérites une bonne leçon et je te flanque une bonne fessée… J’aurais pu te faire perdre ta place tout à l’heure… Je n’ai rien dit… Tu t’en es tiré à bon compte… Trop bon compte… Il y a quand même des choses qu’on ne peut pas laisser passer comme ça… Non, tu crois pas ?… Elle a descendu mon pantalon… - Quelle solution ?… La première ?… La deuxième ?… Je n’ai peut-être pas encore vraiment décidé, qui sait ?… Mais toi, tu préfères quoi ?… Eh bien réponds !… Elle a baissé résolument mon slip… - Oui, ben la question se pose même plus… Une bonne fessée… Et encore c’est pas trop cher payé… Et ça vaut de toute façon mieux que de se faire flanquer à la porte comme un malpropre… Non ?… Tu n’es pas de mon avis ?… - Si !… - Tu vois que tu peux te montrer raisonnable quand tu veux… Enlève le reste… Enlève tout… Tu seras plus à l’aise… Allonge-toi… Là… Sur le ventre… Comme ça… Oui… Elle a posé une main sur mes reins, l’y a promenée, laissée… Une porte a claqué… J’ai sursauté… - C’est rien… C’est mon mari qui rentre… Et finalement… finalement vaudrait tout autant que ce soit lui qui te la donne ta fessée… Ce sera plus vigoureux… Ca portera plus… Bouge pas !… Je reviens…

 

 

Un colosse… Avec des mains comme des battoirs… - Alors, c’est lui !… Espèce de grand dégoûtant !… Chacun son tour d’avoir le cul à l’air, tu vois !… Il s’est agenouillé de tout son poids sur moi, sur mon dos, sur mes reins… - Tu vas t’en souvenir, petit morveux !… Je t’assure que tu vas t’en souvenir… Je me suis crispé dans l’attente du premier coup… Qu’il a fait interminablement attendre… Qui n’est pas venu… Il s’est relevé… Elle m’a jeté mes vêtements sur les bras… - C’est bon pour cette fois… Tu peux filer… Mais ne t’avise pas de recommencer… Parce que alors là… là… tu n’y couperais pas… Je n’ai pas demandé mon reste… Pendant que je me rhabillais sur le palier… je les ai entendus rire aux éclats derrière la porte… Et puis il y a eu des murmures… Des chuchotements… Des baisers…

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 4 commentaires
Lundi 3 septembre 1 03 /09 /Sep 05:40

Deux ans avaient passé… J’étais maintenant en troisième année de fac et, pour avoir un peu d’argent à moi, je m’étais fait embaucher, comme manutentionnaire, chez un grossiste en vêtements… Mon travail consistait, le matin, à réceptionner et à déballer, en réserve, les colis expédiés par les fabricants et, l’après-midi, à préparer les commandes passées par les détaillants qu’Armand – le responsable – recevait et conseillait au rez de chaussée, juste en dessous… Quant à la fac ce serait le vendredi – mon jour de congé – et le soir…

 

 

- Et tu sais pas ce qu’il fait Armand ?… Il a pas le droit, mais il vend directement aux particuliers et il se met l’argent dans la poche… Et vu les prix t’as plein de femmes qui défilent… - Ca me fait une belle jambe !… - Oui, mais le truc c’est qu’il y a pas de cabines pour essayer… Il les envoie dans le bureau… Et le bureau il y a pas de plafond… De la réserve en haut tu vois tout ce qui s’y passe si tu veux… - Tu mates ?… - J’ose pas… C’est trop dangereux… S’il y en a une qui lève la tête et qui me voit… je perds ma place…

 

 

Je me contentais d’écouter de loin, le cœur battant… Les bruissements d’étoffe, les râpements des fermetures éclair, les claquements d’élastique mettaient le feu à mon imagination… Et puis, un jour, n’y tenant plus, j’ai fini par oser venir voler, silencieux, très vite, un petit derrière bombé, enchâssé dans sa culotte blanche, que j’ai emporté dans la pénombre comme un voleur…

 

 

Il devait bien y avoir une solution… Je l’ai cherchée… J’ai fini par la trouver : à l’aide de vieux cartons entassés, encastrés les uns dans les autres, je me suis aménagé, à l’emplacement idéal, un petit observatoire secret d’apparence parfaitement inoffensive… L’oreille constamment à l’affût de ce qui se passait en bas, je m’y précipitais dès qu’une occasion se présentait et j’y attendais impatiemment ma proie, la gorge sèche et le souffle court…

 

 

- Tout ça pour pas grand chose !… Parce que si ça vend pas de sous-vêtements là-dedans, t’as pas beaucoup de chances d’en voir à poil… Remarque, c’est pas plus mal des fois… Tu peux imaginer…

 

 

C’était pas plus mal, non… C’était autre chose… Un festival de cuisses dénudées, de soutien-gorge pleins à craquer, de petites culottes enserrant au plus près leurs trésors, que je ramenais précieusement le soir à la maison pour m’en délecter encore et encore…

 

 

Dans la section Lettres Modernes, où j’étais inscrit, nous n’étions que quelques garçons pour une multitude de filles… Un enchantement !… Je regardais… Je ne me lassais pas de regarder… Je regardais et j’imaginais… Sous ses petites jupes sexy Armelle devait porter quelque chose de très vaporeux… Sûrement… Rouge… Ou noir… Oui… Plutôt noir… Et Céline aux tenues toujours si strictes ?… Je lui supposais une petite culotte blanche très classique… A moins que… Qui sait ?… Elle cachait peut-être très bien son jeu… Quant à Dorothée elle devait opter, elle, pour des dessous à fleurs… Oui… Ca devait être son style…

 

 

Pour vérifier, pour savoir vraiment, pour voir enfin je disposais d’une carte maîtresse que j’ai délibérément abattue un vendredi matin… - Des sapes au tiers de leur prix ça vous dirait, les filles ?… Les yeux de Sabine et de Pervenche, en compagnie desquelles j’attendais l’arrivée du professeur de linguistique générale, se sont allumés… - Un peu que ça nous dirait… Mais…c’est du neuf ?… - Tout ce qu’il y a de plus neuf… - Il y a pas d’embrouille au moins ?… - Non… Non… J’ai expliqué… - Ah oui ?!… Génial !… - Mais vous demandez pas après moi, hein, surtout, là-bas !… Vous êtes passées par hasard… Je vous ai rien dit… On se connaît pas… Ca me ferait avoir des tas d’ennuis sinon… - T’inquiète pas !… On sera discrètes…

 

 

Ca n’a pas traîné… Dès le jeudi suivant elles étaient là… Toutes les deux… A essayer des pantalons… Des tas de pantalons… A enlever, enfiler, retirer, remettre… A m’offrir, chaque fois, la vision délectable de leur petite culotte… Sous celle de Sabine, en nylon blanc, transparaissait la tache sombre d’une toison bien fournie… Celle de Pervenche, jaune paille, est brièvement descendue, jusqu’à mi-fesses, quand elle a voulu sortir d’un jean trop étroit… 

 

 

Au retour je me suis tellement épuisé de plaisir que, le lendemain, je ne me suis réveillé qu’à onze heures… Je me suis levé d’un bond… Trop tard pour les cours de la matinée… Quelqu’un me les passerait bien… Pervenche… Ou Sabine… Elles me devaient bien ça… Pervenche… Sabine… Les images de la veille sont une nouvelle fois remontées, claires, précises… Je me suis laissé tomber sur mon lit… Pervenche… Sabine… Sabine… Pervenche… Longtemps amoureusement contemplées… Ca venait… Ca approchait… C’était tout près… Des pas dans le couloir… C’était là… Impossible à arrêter… J’ai voulu me réfugier précipitamment  sous les draps… Trop tard… On est entré… Clotilde… l’aspirateur à la main… - Hein ?!… Mais t’es là ?… T’es pas parti ?… Je coulais… Elle a vu… - Ah ben chacun son tour !… Comme ça au moins on est quitte… Et on est encore partis d’un grand fou rire…    

 

 

- On peut leur dire aux autres filles ?… - Mais pas que c’est moi qui ai donné le tuyau, hein ?!… - Juré !… Qu’elles le disent !… Qu’elles le disent !… Tant qu’elles voulaient… Elles le disaient… Il en venait… De plus en plus nombreuses… A deux… A trois… A quatre… Toutes seules… Elles venaient… Elles revenaient… Je les voyais… Une orgie d’elles… A la fac je leur parlais… En amphi, en TP, à la bibliothèque j’étais assis à leurs côtés… Et elles ne savaient pas… Elles ne se doutaient pas…

 

 

- Un truc que je m’explique pas quand même c’est que t’en aies pas parlé à Clotilde… T’as pas envie de la voir là en dessous ?… Mais si !… Bien sûr que si !… Et bien sûr que je lui en ai parlé… - Et alors ?… - Ben alors elle dit qu’elle verra… Que pour le moment elle a tout ce qu’il lui faut… - Ca, j’y crois pas… Une nana elle en a jamais assez des fringues… Tu crois qu’elle se doute de quelque chose ?… - Sûrement pas !… Comment tu veux ?…
Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 0 commentaires
Jeudi 30 août 4 30 /08 /Août 06:58

Melissa a appelé le lendemain… - Tu sais où je suis ?… Au bord de la mer… Mon père m’a loué un petit truc qui donne direct sur la plage…Voilà ce que c’est d’avoir son bac… Il fait un de ces soleil en plus… Si tu venais ?… Ca te dirait pas ?… Ca me disait, oui… Beaucoup même… - Bon, alors je t’explique pour trouver… C’est facile comme tout, tu vas voir…

 

 

- C’est toi, Gabriel ?… Entre !… Viens !… Je suis sous la douche… C’est la porte juste en face… - Ca va ?… T’as fait bon voyage ?… Non, mais c’est pas vrai il mousse pas ce shampoing… Ou alors c’est la flotte… Elle a ri… - T’as toujours une de ces façons de me regarder, toi !… Un vrai meurt-de-faim… Ca t’a manqué tant que ça de pas me voir ?… Oui… Oui… Je sais ce que t’attends… C’est même pour ça que t’as rappliqué aussi vite… Mais tu vas y avoir droit, t’inquiète pas… T’en as tellement envie…

 

 

Elle est restée nue… - Avec le temps qu’il fait !… Tu veux une bière ?… Elle me l’a tendue, s’est assise au bord du lit… - Ben reste pas debout !… Viens à côté de moi… C’est minuscule, hein !… T’as à peine la place de te retourner… Mais j’y suis pas… Juste pour dormir… Le reste du temps je suis à la plage… Elle s’est laissé tomber en arrière, un bras sous la nuque… - T’y as beaucoup pensé à ce que j’allais te la montrer ma chatte ?… Oui… Evidemment que t’y as beaucoup pensé… Tu penses même plus qu’à ça… Elle a entrouvert les cuisses… - Bouge pas !… T’approche pas encore !… Attends que je te dise… Elle a très lentement écarté, centimètre après centimètre, sans me quitter un seul instant des yeux… Complètement… On a frappé…

 

 

- Qui ça peut être ?… Elle s’est refermée, levée, a attrapé un peignoir en toute hâte… On a refrappé… - Voilà… Voilà… Ah, c’est vous !… Mais qu’est-ce que vous faites là ?… Deux types… - Tu nous attendais pas, hein ?!… - Ah pour ça non !… Ils m’ont aperçu par dessus son épaule… - Mais on dérange peut-être ?… - Non… Non… Entrez !… C’est Gabriel… Un bon copain… Et eux c’est… - Nous, c’est ?… - Didier et Valentin…Deux ex… Enfin non… Deux mecs avec qui je m’éclate bien à l’occasion sans prise de tête… Voilà… Mais ça me dit pas comment vous êtes arrivés là… - On est passés chez toi ce matin… On nous a dit que t’étais ici et on est venus… - Exprès ?… - Ben oui exprès… Pourquoi ?… Fallait pas ?… - Oh si, si !…

 

 

- C’est pas tout ça, mais il y aura jamais assez à manger… Vous allez nous chercher quelque chose les garçons ?… Vous en profiterez pour faire connaissance… On a pris des moules, des frites, du vin blanc… - Et de l’apero… Faut pas oublier l’apero… Melissa sans son apero… Ils ont voulu savoir comment je l’avais connue… - Au lycée… On était dans la même classe… - Ah, c’est toi !… Et ils ont échangé un regard lourd de sous-entendus…

 

 

- On tiendra jamais tous autour de cette table !… - Mais si !… Déjà moi j’ai une place toute trouvée… Et elle s’est installée, d’autorité, sur les genoux de Valentin… On a mangé… Mangé et surtout bu… Beaucoup bu… - Les gars, je suis saoule… Si, c’est vrai, hein, je suis saoule… - Tant mieux !… On va pouvoir abuser de toi… - Des promesses !… Toujours des promesses !… - Qu’on va tenir… Et Valentin a cherché les seins sous le peignoir… Sa main a erré, s’est attardée, a moutonné… - Arrête !… Ca me fait des choses… - Raison de plus !… Didier s’est levé… - Attends, je vais t’aider… Il est passé derrière elle, a piqueté sa nuque de petits baisers, fait glisser le peignoir le long des épaules… - Ces seins que tu as, ma chérie !… Ces seins !… C’est à se mettre à genoux devant… Il l’a fait… Il a posé sa tête sur sa cuisse, l’a enfouie sous le peignoir… Elle l’y a maintenue, des deux mains, la tête renversée en arrière, les yeux clos…

 

 

Ils l’ont portée sur le lit… Longtemps parcourue et reparcourue… De leurs mains… De leurs lèvres… De leurs queues… Elle s’est ouverte… Elle a doucement gémi, imploré, supplié… - Venez maintenant !… S’il vous plaît, venez !… Ca a été Didier…  Pendant que Valentin lui caressait la joue, le cou, les seins en lui parlant tout bas à l’oreille… De l’autre côté j’ai approché la main… Elle m’a sèchement repoussé… - Ah non !… Pas toi !… Non !… Et elle est allée chercher son plaisir, sur Didier, à grands coups de bassin éperdus…

 

 

Elle s’est retournée, agenouillée… Croupe tendue, fesses offertes… - Tu choisis… Où tu veux… Valentin a choisi en haut… Elle a enfoui la tête dans les coussins, a ondulé, mugi, est retombée…

 

 

Ils se sont endormis enlacés… Tous les trois… Dans la nuit elle s’est encore plainte… Deux fois… Au petit matin j’ai rassemblé mes affaires sans bruit et je suis parti…

 

 

Clotilde était dans le séjour… Devant la télé… A quatre pattes au pied du canapé… Elle s’est retournée avec un petit cri, relevée, enfuie dans la direction de la cuisine… Je ne me suis pas arrêté… Je suis monté directement dans ma chambre…  

 

 

Elle a presque aussitôt frappé, poussé la porte… - Excuse-moi !… Je suis désolée, vraiment désolée, mais je t’attendais pas si tôt… - Non, c’est de ma faute !… J’aurais dû appeler… Prévenir… Et je t’ai empêché de finir en plus !… - De quoi je vais avoir l’air, moi, maintenant ?… Tu vas croire que je passe mon temps à ça… Et toujours de cette façon-là !… - Ah non !… Non !… C’était pas le même gode… Et on a éclaté d’un gigantesque fou rire tous les deux…

 

 

- T’es con, toi, aussi !… Pourquoi t’as fait du bruit ?… T’aurais bien dû te douter que du moment qu’elle était toute seule il y avait des chances qu’elle soit en train de se le faire… Quand même !… J’aurais bien voulu voir sa tête… Ca devait valoir son pesant d’or… - Sa tête, oui… Mais de la voir courir avec le gode entre les cuisses alors là je te dis pas !…
Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Lundi 27 août 1 27 /08 /Août 06:27

Grand mère était morte et, pour la première fois, je n’ai pas passé l’été « là-bas »…      - Qu’est-ce que t’irais y faire tout seul ?… Et puis c’est trop frais… Si c’est pour te cogner sans arrêt à tes souvenirs… Et je suis resté à la maison… Je dormais jusqu’à midi… Je mangeais avec Clotilde et je remontais presque aussitôt dans ma chambre… - Mais sors un peu !… Tu vas pas passer toutes tes vacances enfermé là-haut !… Elle insistait… - Avec le soleil qu’il fait en plus…

 

 

Eva avait une explication… - Evidemment !… Tu l’emmerdes à être là tout le temps… Elle peut plus se branler comme elle veut…

 

 

Effectivement elle ne le faisait plus… J’avais beau laisser traîner mes oreilles aux abords de la salle de bains, descendre le matin en catimini la surveiller derrière la rampe… Rien… Plus rien…Elle ne déjeunait même plus toute nue…

 

 

- Elle se méfie… Finalement ça a été une sacrée connerie d’oublier ton sac…

 

 

Melissa n’était pas partie en vacances non plus, mais prétendait ne pas avoir un instant à m’accorder… - Faut que je voie mes mecs… On a du temps à rattraper… Et puis je sais pas comment je me débrouille, mais j’arrête pas de courir… A droite… A gauche… J’ai des tas de trucs à faire… Mais rappelle… On finira bien par trouver un moment… 

 

 

- Elle se fiche bien de toi, oui !… Quand elle avait besoin pour le bac elle ne jurait plus que par toi, elle était prête à te promettre tout ce que tu voulais, mais maintenant qu’elle l’a…

 

 

Je ne me décourageais pas pour autant… Je rappelais… Tous les jours… Sous l’œil amusé de Clotilde… - C’est ta petite amie ?… - Non… Seulement une copine… - Pourquoi t’as jamais de petite amie ?… Ce serait normal à ton âge… Ca t’intéresse pas les filles ?…      - Bien sûr que si !… - Eh ben alors !…

 

 

Elle revenait constamment à la charge… Chaque fois qu’une occasion se présentait elle la saisissait… - C’est quoi qui t’arrête ?… T’es beau garçon… T’es intelligent… T’as beaucoup de charme… Il y a des tas de filles qui demanderaient que ça, tu sais… Lance-toi !… C’est pas en restant là à ruminer toute la journée…

 

 

- Peut-être qu’elle a des vues sur toi… C’est possible après tout… Va savoir…

 

 

- Mais qu’est-ce qui te retient ?… Elle avait remis ça… Elle avait encore remis ça…    - Hein ?… Qu’est-ce qui te retient ?… T’as peur de te faire envoyer sur les roses, c’est ça ?… Excédé, je me suis levé… - Tu veux savoir ?… Tu veux vraiment savoir ?… J’ai baissé mon pantalon… - C’est ça qui me retient… Je peux faire quoi avec ça, tu peux me dire ?… Rien… C’est pas faute d’avoir essayé… Je peux rien faire… Elles me l’ont assez répété les filles… Alors à part me branler… Mais ça apparemment je suis pas le seul dans cette maison… J’ai claqué la porte… Dans ma chambre je me suis jeté à plat ventre sur mon lit… En larmes…

 

 

Elle m’y a rejoint, s’est assise tout contre moi, m’a passé une main dans les cheveux… - Pleure pas !… Excuse-moi !… Je suis désolée… Je savais pas… Je pouvais pas savoir… - C’est pas grave… Je commence à être habitué depuis le temps… Contre mon épaule il y avait la chaleur de sa cuisse… - Mais alors tu m’avais vue, hein, dans le séjour ?… - Sans le vouloir… Le cours de gym avait sauté… - Je m’en doutais… Ton sac… Au milieu du couloir… Je t’ai choqué ?… - Oh non, non !… Pourquoi ?… Je me le fais bien, moi… - Ca aurait pu quand même… T’as été là longtemps ?… - Je sais plus… Pas tellement non…           - Qu’est-ce que t’as pensé ?… Que ton père me satisfaisait pas ?… - Je ne me suis pas posé la question… - Je m’entends très bien avec ton père… Sur ce plan-là comme sur tous les autres… Non… Ca, c’est autre chose… De complètement différent… A moi… J’en ai besoin… J’en ai toujours eu besoin… Depuis toute petite… Je peux pas m’en passer… C’est comme ça… Elle s’est levée… - Je peux te demander quelque chose ?… Que ça reste entre nous tout ça… Ton père est de la vieille école… C’est quelque chose d’inconcevable pour lui… Ca lui ferait beaucoup de peine… Je peux compter sur toi ?… - Tu peux… - Merci…

 

 

- Elle a raison… Et pas qu’un peu !… Ca a rien à voir de le faire toute seule et de le faire avec un mec… Seulement pour leur faire comprendre ça…

 

 

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 2 commentaires
Jeudi 23 août 4 23 /08 /Août 07:07

Chaque jeudi matin, posté derrière la rampe, je voyais Clotilde nue… Chaque jeudi matin j’espérais qu’elle allait recommencer… Et chaque jeudi matin mes espoirs étaient déçus… - Mais pourquoi tu mises tout sur la cuisine aussi ?!… Il y en a d’autres des pièces !… Sa chambre… Et la salle de bains… C’est souvent qu’on le fait dans la salle de bains… A cause de la douche… Ca sert à plein de choses la douche… Et puis quand tu t’envoies le jet bien fort là où il faut je peux te dire que tu te rates pas…

 

 

Elle avait raison Eva… Clotilde se le faisait dans la salle de bains… Quand elle s’y trouvait, si je pouvais m’approcher sans risque et coller mon oreille à la porte, je l’entendais, presque chaque fois, haleter, doucement gémir, laisser parfois échapper un râle… - Oui, mais je vois rien… - Ah ben ça !… Débrouille-toi !… Trouve une solution !… Il y a toujours une solution quand on veut…

 

 

Chaque fois qu’on avait travaillé un peu tard - et, le bac approchant, c’était de plus en plus souvent - je restais dormir chez Melissa… Avec elle… Dans son lit… - Qu’est-ce que ça me manque n’empêche les mecs en ce moment !… Mais bon !… Il y a des priorités… Je me rattraperai après l’exam…

 

 

- Tu dors pas ?… - Non… - A quoi tu penses ?… - A rien… Rien de spécial… - Ca doit pas être facile pour toi quand même d’être couché là, à côté d’une nana à moitié à poil, d’être tout excité, - tu crois que je m’en rends pas compte ? - et d’être obligé de te dire que tu peux rien lui faire… Que même si elle voulait bien de toi tu pourrais pas… Comment ça doit être frustrant !… - C’est comme ça !… - Je sais pas pourquoi – je suis peut-être garce ! – mais qu’est-ce que ça me donne envie de t’affoler encore plus que tu puisses pas !… C’est de la folie !… Elle a bougé sa cuisse sous le drap, l’a collée contre la mienne… - T’aurais envie de voir ma chatte ?… - Hein ?!… Oh oui, oui !… - Mais alors pas comme sous la douche… De tout près… De juste au dessus… - Ca te dit ?… - Un peu que ça me dit !… - Tu pourras regarder tant que tu voudras… Aussi longtemps que tu voudras… Et même… Si je vois à ta tête, dans tes yeux, que ça te rend complètement fou je te montrerai tout bien à fond… Je m’écarterai avec mes doigts… Mais alors toi, pas touche, hein !… Ou j’arrête tout de suite… - On le fera quand ?… - Bientôt… Avant les Vacances en tout cas… Penses-y bien en attendant… Et elle s’est tournée de l’autre côté…

 

 

Ce mardi après-midi-là il n’était pas du tout prévu que je rentre à la maison… Sur le pas de la porte je me suis immobilisé: on parlait dans la salle de séjour… Qui pouvait bien être là, à discuter avec Clotilde ?… J’ai tendu l’oreille… Plusieurs voix… Des hommes… Des femmes… Qui susurraient… Qui gémissaient… Qui mugissaient de plaisir… La télé !… Evidemment c’était la télé… Une video… Je me suis approché sur la pointe des pieds… Nue, la croupe offerte, Clotilde était agenouillée au bord du canapé, un gode entre les cuisses… Les yeux rivés sur l’écran, d’une main elle le faisait aller et venir et, de l’autre, passée sous son ventre, elle pressait énergiquement son bouton… Je la regardais faire, pétrifié, la tête et les sens en feu… - Oh, c’est bon !… Comment c’est bon… C’est trop bon… Ca s’est accéléré, emballé… Elle a geint, s’est plainte, cabrée… Et elle a crié… Eperdûment… Elle est retombée avec un long soupir la tête dans les coussins… Je me suis silencieusement enfui pour ne revenir que beaucoup plus tard, à l’heure habituelle…

 

 

- Eh ben tu vois !… Ca a fini par t’arriver… Et ça t’arrivera d’autres fois parce qu’elle a l’air d’être drôlement accro… Mais t’imagines si elle s’était retournée et qu’elle t’avait vu ?… Oh, la honte pour elle !… - Elle a pas vu que je l’avais vue, non, mais je crois bien qu’elle le sait… - Comment ça ?… - En repartant j’ai oublié de reprendre mon sac… - Elle y a peut-être pas fait attention… - Je l’avais laissé au milieu du couloir… Je l’ai retrouvé le long du mur… - Oui, oh ben alors !… En tout cas, moi, je voudrais pas être à sa place…

 

 

Melissa m’a sauté au cou… - Je l’ai, putain !… Je l’ai… J’y croyais pas… - Et toi ?… - Moi aussi… - Oui, toi, c’était couru d’avance… Mais moi !… J’ai le bac… J’en reviens pas… Je vais fêter ça… Je vais te faire une de ces parties de jambes en l’air ce soir… Depuis le temps que je fais la nonne !… - Et pour nous ?… Pour ce que t’avais promis ?… Avant les Vacances t’avais dit… - Ah oui !… C’est vrai… Ben pas ce soir en tout cas… Ce soir je suis prise… Dans tous les sens du terme… Mais on a le temps… On trouvera bien un moment…

 

 

On était à table quand le téléphone a sonné… Papa s’est levé, a décroché… - Oui… Oui… Bon… J’arrive… On arrive… Demain matin… Oui… Il s’est rassis… - Ta grand mère est morte…

 

 

Par François - Publié dans : Mémoires d'une toute petite queue
Ecrire un commentaire - Voir les 1 commentaires

Calendrier

Avril 2024
L M M J V S D
1 2 3 4 5 6 7
8 9 10 11 12 13 14
15 16 17 18 19 20 21
22 23 24 25 26 27 28
29 30          
<< < > >>

Recherche

Créer un blog sexy sur Erog la plateforme des blogs sexe - Contact - C.G.U. - Signaler un abus