Dimanche 1 avril 7 01 /04 /Avr 20:59

L A     F E S S E E     D E     C H A R L O T T E  ( 3 )

 

 

 

- Tu voudras jamais n’importe comment… C’est pas la peine… - Je voudrai jamais quoi ?… - Un truc que ça alors si on le faisait comment j’aimerais !… - Si tu dis pas ce que c’est… - C’est… c’est que tu m’en promettes une devant plein de gens qui seraient autour et qui entendraient… Que j’aie honte comme c’est pas possible d’avoir honte… - Ca, c’est pas bien difficile à réaliser… A la caisse d’un Supermarché par exemple… - Mais alors pas ici, hein !… On retourne à Lyon…

 

 

- Fais attention, Charlotte , fais bien attention !… On avait choisi la queue la plus longue… - Mais j’ai rien fait… Qu’est-ce que j’ai fait ?… - Fiche-toi bien de moi en plus !… Mais attends… Attends qu’on soit rentrés… On verra si tu fais autant ta maligne… Parce que je peux te dire que cette fois tu vas pas y couper… Et que tu vas t’en souvenir… Elles vont te chauffer un moment les fesses…

 

 

- Ils faisaient quoi les gens ?… J’osais pas regarder, moi !… - Oui, t’avais un petits air contrit qui t’allait à merveille… C’était criant de vérité… - Ils ont entendu ?… Ils se sont rendu compte ?… - Oh que oui !… Je parlais assez fort, non ?… - Et alors ?… - Alors… Ben alors le couple derrière nous a longuement commenté à voix basse… Jusqu’à ce qu’on s’en aille ils ne t’ont pas quittée des yeux… Il y avait un jeune, juste après, qui rigolait franchement… Quant aux deux petits vieux à la caisse à côté il fallait voir leur tête… Sidérés ils étaient… Littéralement sidérés… Et la caissière !… Alors là la caissière… - Oui… Elle, j’ai un peu vu… Je suis sûre qu’elle en prend aussi…

 

 

- Evidemment ce qu’il faudrait c’est que tu m’en donnes vraiment une devant du monde… Seulement ça !… - Pourquoi pas ?… - Non, mais c’est pas possible, attends !… T’imagines ?… - En grande surface c’est pas possible, non, ça c’est sûr, mais dans un petit magasin un peu à l’écart si les circonstances s’y prêtent…

 

 

- Là ?… C’était un type d’une cinquantaine d’années qui l’a avidement dévorée du regard, par en dessous, tandis qu’elle déambulait au milieu des strings, culottes et soutien-gorge, tâtant ici, décrochant là, reposant, recommençant un peu plus loin… - Si la demoiselle veut essayer il y a une cabine… Qui se trouvait juste en face de la caisse… - Non, non, merci… Ca ira…

 

 

 

- Ben alors ?!… Tu me l’as pas donnée… Tu t’es dégonflé ?… - Faut une raison pour donner une fessée… Ca se donne pas sans raison… - Et t’en as pas trouvé ?… - Si, maintenant j’en ai une… Et j’ai sorti de ma poche un minuscule petit string… - C’est pas beau de voler… On t’a jamais appris ça ?… Alors tu vas me faire le plaisir de rapporter ça à ce monsieur tout de suite…

 

 

Elle l’a posé très vite sur la caisse, s’est aussitôt enfuie… - Pas si vite !… Je l’ai rattrapée par le bras, ramenée… - Pas si vite… Tu vas présenter tes excuses à ce monsieur… - Excusez-moi, monsieur… Je suis désolée… - Ca commence à bien faire, Charlotte… Ca commence à bien faire… Tu sais ce que je t’avais dit… Si jamais je t’y reprenais… - Oh non !… S’il te plaît, non !… - C’est ce qu’on va voir… Ca a assez duré cette comédie… Je vais t’en faire passer l’envie, moi… Une bonne fois pour toutes…

 

 

Elle a voulu échapper et je l’ai pourchassée, un bon moment, à travers tout le magasin, finalement acculée contre un mur… - Cette fois tu n’y couperas pas…        - Pas ça !… Non !… Pas ça !… Mais j’ai retroussé la robe, baissé la culotte et tapé… A pleine main… Le type s’était approché… Tout près… Une jeune femme aussi, sortie d’on ne sait où, qui regardait par dessus son épaule… Charlotte a crié, pleuré, supplié, promis… Je me suis montré impitoyable… Son derrière a pris les plus ravissantes des couleurs… J’ai cessé… Elle s’est reculottée sans un mot, est passée, les yeux baissés, devant eux…

 

 

- Non, mais comment c’était excitant !… C’est de la folie !… On recommencera, hein, tu me promets ?… - Quand tu voudras… Mais t’es bien pressée… Tu cours où comme ça ?… - A l’hôtel… Il faut absolument que je me le fasse… Tout de suite… - Devant moi alors !… J’ai bien mérité ça, non ?…

Par François - Publié dans : Fessées
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Jeudi 29 mars 4 29 /03 /Mars 05:56

A U     S U I V A N T !

 

 

 

- Au suivant!… Au suivant!… La petite lumière verte s’allumait et, chaque fois, on reprenait tous en chœur la chanson de Jacques Brel… - Au suivant !… Au suivant !… C’était la traditionnelle visite médicale, celle de l’indispensable tampon sur la carte d’étudiant… - Au suivant !… Au suivant !… Quand mon tour est arrivé on rigolait tous tellement que je ne l’ai pas vue tout de suite la petite lumière verte… Qui s’est mise à clignoter furieusement…

 

 

- Tu crois que j’ai que ça à foutre d’attendre ?… - Oui, oh, ça va !… On n’est pas à dix secondes près… - Moi, si !… Elle m’a regardé approcher, en slip… - Bon… Sujet maigre, mais musclé… Elle n’était guère plus âgée que moi… Sûrement pas une toubib, non… Plutôt une étudiante en fin d’études à qui on imposait cette inutile corvée…

 

 

- Allonge-toi là !… Redresse-toi !… Respire à fond !… Par la bouche… Tousse !… Tu fumes ?… Ben oui… Oui… Je fumais, oui… - Beaucoup ?… Sur un tel ton de mépris hautain que : - Trois paquets par jour… Et je me saoûle la gueule… Elle n’a pas relevé… Elle s’est contenté de hausser les épaules… - Assieds-toi !… Ouvre la bouche !… Tu fais quoi comme études ?… - Lettres… - Tu sais peut-être lire un annuaire alors ?!… A dentistes tu cherches… Chirurgiens-dentistes… Et tu prends rendez-vous… Tu sauras faire ?… Quelle conne !… Non, mais quelle conne !… J’ai désespérément cherché, en catastrophe, une réplique cinglante… Je n’ai trouvé qu’un pitoyable : - Faut que j’apprenne à lire alors !…

 

 

- Tu peux descendre… Elle est retournée à son bureau et s’est silencieusement absorbée dans l’étude de mon dossier… - Et évidemment question vaccins – tétanos, polyo – t’es pas à jour… Ca remonte à quand le dernier rappel ?… - Putain !… Mais vous emmerdez tout le monde comme ça ou c’est un traitement qui m’est spécialement réservé ?… - Je fais mon boulot, c’est tout… Et si ça te convient pas ça m’est complètement égal… Pas de maladies vénériennes ?… Jamais ?… Pas de troubles urinaires ?… Approche !… Elle a tiré sur mon slip, enserré, pressé, décalotté sèchement… Non, ça va… T’es pas trop complexé au moins ?… - Hein ?… Non… Pourquoi ?… - Ca aurait pu… Parce que il y en a des petites, mais alors à ce point-là… Elle a lâché… Ca a claqué contre le ventre… - Je t’aurais dirigé vers un psy, mais tant mieux, tant mieux… Et elle m’a congédié du revers de la main…  

Par François - Publié dans : histoires méchantes, méchantes histoires
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Lundi 26 mars 1 26 /03 /Mars 06:11

S O R T I E     D U     D I M A N C H E

 

 

 

C’était en gym surtout qu’il fallait faire attention… Et encore plus avec le martinet… Parce que souvent ça avait cinglé aussi autour… Ca débordait de la culotte sur les côtés et en haut des cuisses… Alors la seule solution c’était de traîner… De rejoindre les autres la dernière sur le stade… Et d’attendre après, à la fin, que toutes les filles soient parties pour se rhabiller…

 

 

Sauf que ce jour-là la porte s’est rouverte… J’ai pas eu le temps… Trop tard… C’était Céline… Elle cherchait Amélie… Elle a vu… - Hou là là !… Ben dis donc !…On t’a pas loupée… C’est qui qui te la flanque ?… Ton père ou ta mère ?… Tu veux pas le dire ?… Les deux ?… Oui… Sûrement c’est les deux… Et c’est quand qu’on te la donne ?… Quand tu fais quoi ?… Je m’étais rhabillée… On est sorties… Elle a continué… Jusqu’au portail… Et après encore dans la rue… - Hein ?… Celle-là par exemple  c’était pour quoi ?… - Oh pour rien… - Ca peut pas être pour rien… Il y a forcément une raison… C’est quoi ?… Oh, et puis garde-le si tu veux pas le dire… Et elle m’a plantée là, s’est retournée juste avant de disparaître au coin de la rue Victor Hugo… - T’inquiète pas… Je dirai rien…

 

 

Le samedi suivant elle est passée à la maison sous prétexte de m’emprunter mon livre de Maths… - Le mien, je sais pas ce que j’en ai foutu… Elle s’est longuement attardée en bas à discuter avec eux… Et puis on est montées dans ma chambre… - Ils sont drôlement bien, dis donc, tes parents… Comparés aux miens… Et on dirait jamais à les voir comme ça… Mais alors devant tes frères ils te le font?… Oui… Evidemment… Comment j’aurais honte, moi, à ta place !… Déjà qu’on me le fasse… Mais devant eux en plus !…

 

 

Elle en parlait tout le temps … - C’est toi qui la baisses ta culotte ou c’est eux qui te l’enlèvent ?… Non… C’est toi… Je suis sûre que c’est toi… Ils te disent de le faire et tu obéis… C’est pas vrai peut-être ?…

 

 

Elle est restée avec moi après tout le monde… Amélie aussi… Longtemps… Avec des tas de sourires par en dessous toutes les deux… - Pourquoi tu te rhabilles pas ?… T’en as encore pris une, c’est ça ?… Rhabille-toi !… Qu’est-ce que t’attends ?… Il a bien fallu finir par le faire… - Fais-voir en entier… Allez, fais voir, quoi !… Qu’est-ce ça peut foutre ?… On est entre filles… On le raconte à tout le monde sinon si tu veux pas… - Hou la la !… Cette trempe !… Non, mais cette trempe !…

 

 

C’était sans arrêt… J’en avais pris une autre ?… Non ?… - Menteuse !… Sûrement que si !… Elles m’entraînaient jusqu’aux toilettes… Et il fallait que j’ouvre mon jean ou relève ma robe… - Si tu veux pas que les autres sachent… C’était pourquoi celle-là ?… Qu’est-ce t’avais fait ?… - Te fatigue pas !… Elle dira rien… - Mais on saura… On finira par savoir…

 

 

Un dimanche elles sont passées me prendre avec Loïc qui tenait absolument à nous faire essayer sa belle voiture toute neuve… On a roulé longtemps… On a traversé des villages, avalé de grandes portions d’autoroute, débouché dans une ville inconnue, atterri dans un immense café enfumé rempli de gens qui parlaient fort…

 

 

- Bon, allez !… On y va ?… - Pourquoi ?… Tu t’ennuies avec nous ?…     - Non, mais… - Mais quoi ?… Ah oui !… T’as une heure pour rentrer… Et si tu te loupes tu vas y avoir droit… C’est ça, hein ?!… Oui, ben c’est pas bien grave… T’as l’habitude… T’en es plus à une près… Et elle a commandé une autre tournée…

 

 

Huit heures… - Et si on allait manger quelque chose au Macdo ?…            Tout le monde s’est levé… - De toute façon au point où on en est maintenant !… Un peu plus tôt un peu plus tard ça changera rien pour toi… Après il y a encore eu un café… Et puis une des filles de l’autre voiture a voulu revoir l’immeuble où elle avait habité quand elle était petite…

 

 

Quand ils nous ont déposées toutes les trois devant le petit square il était une heure du matin… - Hou la la !… Ca va te coûter cher, dis donc !… On va venir avec toi… Ce sera mieux… - Non… non… c’est pas la peine… - Mais si !… Et elles se sont engouffrées dans l’escalier derrière moi…

 

 

Ils n’étaient pas couchés… Ils regardaient la télé… - Alors, ma chérie ?… Ca a été ?… Tu as passé une bonne journée ?… - Oh oui, oui… Pas mal… -  Il reste du rôti dans la cuisine… Si vous avez faim… - Non, non, merci… On rentre, nous… - A demain alors, les filles !…

 

 

Ils partaient à six heures le matin… Mes frères à sept… Et il y avait gym le lundi après-midi… J’ai sorti le martinet de sa cachette et je me suis agenouillée au pied du lit…

Par François - Publié dans : Fessées
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Jeudi 22 mars 4 22 /03 /Mars 05:42

L E     M A R R O N N I E R

 

 

Il y va tous les jours… Chaque après-midi… Il s’installe en face du grand marronnier… Sur leur banc … Comme avant… Comme quand elle était encore avec lui… Comme si elle était encore avec lui… Il y reste jusqu’au soir…

 

 

- Qu’est-ce qu’il fout là comme ça sans bouger pendant des heures celui-là ?… - Il va finir par prendre racine, ça, c’est sûr… - Camille !… Non, mais elle a le diable dans la peau cette gamine…

 

 

Quand elle en avait encore la force, que la chimio ne l’avait pas encore trop fatiguée c’est dans ce square qu’ils descendaient tous les deux… « Que je profite au moins des mes derniers beaux jours… Du peu de temps qui me reste… »… Il lui restait trois mois…

 

 

- Pour être bizarre il est bizarre… - Ca, c’est le moins qu’on puisse dire…

 

 

Longtemps il avait été incapable de remettre ses pas dans leurs pas… Et puis, peu à peu, tout doucement, il s’était réapproprié leurs lieux à eux… Un à un… Tous… Celui-là aussi…

 

 

- C’en serait un que ça m’étonnerait même pas… - Il y en a partout n’importe comment maintenant !… - Et il en a la tête en plus !… - Viens ici, Livie !… T’approche pas du monsieur… Tu écoutes ce que je te dis ?!…

 

 

Comme elle l’aimait ce marronnier !… Des heures et des heures elle avait passées les yeux perdus dans ses branches, déjà réfugiée, ailleurs, dans des pensées auxquelles il n’avait plus vraiment accès…

 

 

- Il va nous emmerder encore longtemps comme ça ?… - C’est vrai que l’avoir là, tout le temps, à côté des gamins… On a beau surveiller, on sait jamais…

 

 

Il change… Imperceptiblement… Ce n’est plus tout à fait l’arbre qu’elle a connu… Ce le sera de moins en moins… A travers lui elle continue à mourir… Chaque jour un peu plus… Il faudrait pouvoir le retenir, le fixer au plus près de ce qu’il a été… Pour toujours…

 

 

- Photographier les arbres… Tu parles !… C’est cousu de fil blanc son petit manège… Il fait semblant, oui, et il nous photographie nos gamins en douce… - Oui, ben moi, cette fois je vais chez les flics… On peut pas laisser passer un truc comme ça… C’est bien trop grave…

 

 

Le gendarme est revenu, s’est rassis… - Le labo vient de m’envoyer les photos… Ce sont bien des arbres… - Ah, vous voyez… Qu’est-ce que je vous disais !… - Oui, mais vous auriez sans doute fini par y venir, non ?… Votre attitude, d’après les différents témoins, était on ne peut plus suspecte… Et quand on passe ses journées, comme ça, à proximité des enfants, il y a forcément des raisons… - Mais pas du tout !… Pas du tout !… Comme je vous disais : avec ma femme on… - Oui, oh… De toute façon aucune charge ne peut être retenue contre vous, mais je vais quand même vous donner un petit conseil amical… Entre nous… Ne retournez pas là-bas… Dans votre intérêt… Et puis voyez un psy… Vous vous en trouverez très bien, vous verrez…  

Par François - Publié dans : histoires méchantes, méchantes histoires
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Lundi 19 mars 1 19 /03 /Mars 07:48

S O I R E E     E N T R E     F I L L E S

 

 

 

 

Pendant quinze jours il y avait eu des affiches partout pour l’annoncer: un spectacle de strip-tease masculin au Fletwood Mac, une boîte, dans la vallée où on allait danser à l’occasion…

 

 

C’est Ophélie qui l’a proposé : - On monte y faire un tour ?… Histoire de rigoler… Et on a embarqué toutes les trois dans la voiture de Stéphanie…

 

 

Il y avait du monde… Plus que d’habitude… Une estrade de fortune avait été dressée au bout de la piste de danse… Juste à côté un groupe d’une quinzaine de filles surexcitées réclamait les Bolero Boys sur l’air des lampions… Le DJ faisait régulièrement monter la pression… - Qu’est-ce qu’on attend les filles, hein ?!… Qu’est-ce qu’on attend ?… Et elles hurlaient…

 

 

On a fini par trouver une place… On a pris nos consos… - Mauvaise nouvelle, les filles !… Les Bolero Boys ont eu un empêchement… Le spectacle est annulé… Et le DJ s’est fait huer… La tension dans la salle était à son comble, l’attente physiquement palpable…

 

 

Tout s’est éteint… Dans l’obscurité presque complète un frémissement d’impatience et d’excitation a pris corps, a couru de groupe en groupe, s’est infiltré partout… De puissants projecteurs ont brusquement éclairé l’estrade… Ils étaient trois, en strings moulants… La grappe des filles agglutinées au premier rang a lancé les bras vers eux en poussant des cris stridents… Ils ont esquissé quelques pas de danse tout en se caressant lascivement d’une main passée sous l’élastique de leurs minuscules cache-sexe… Ils avançaient, reculaient, avançaient chaque fois un peu plus près du bord de la scène… Les filles se tendaient vers eux, penchées en avant, étirées, éperdues…Ils ont fait mine de retirer leurs strings… Encouragements… Clameurs d’approbation… Alors ils nous ont tourné le dos et, à tour de rôle, ils les ont lentement descendus, retirés et lancés par-dessus leurs épaules au beau milieu du groupe qui, chaque fois, ondulait, faisait des vagues et se refermait dessus… Et ils sont restés là, immobiles, leurs trois fessiers musclés alignés côte à côte…

 

 

- Voilà, les filles, c’est fini !… - Oh non !… Non !… - Non ?… Vous voulez voir quoi alors ?… Elles se sont déchaînées… - Leurs queues !… Leurs queues !… - C’est pas prévu au programme… - Hou !… Hou !… - Bon, mais comme vous êtes toutes très sympathiques ce soir les Bolero Boys vont faire une exception pour vous… Il y en a un des trois qui va se retourner, mais un seul… Et c’est vous qui allez le choisir… Alors attenton !… Qui veut que ce sot Pedro ?… Quelques filles se sont manifestées… - Lazario alors ?… Guère plus de succès…  - Ludo ?… Une immense clameur s’est élevée…

 

 

Ludo a pris tout son temps en réticences et remords multiples et simulés sous les encouragements enthousiastes des filles du premier rang… Quand il nous a enfin fait face il avait les deux mains ramenées, en coquille, sur son bas-ventre… - Les mains !… Les mains !… Il les a très lentement retirées, en a ramené une sous les couilles comme pour les offrir aux regards… Les filles n’en pouvaient plus…  Ophélie m’a poussée du coude : - Pas mal, hein !?… Il a fait demi-tour, rejoint les autres… Les projecteurs se sont éteints… La piste de danse s’est rallumée… - On va prendre l’air ?

 

 

On a fait quelques pas sur le parking… - C’est le camping-car de Ludo là-bas au fond… - Comment tu sais ça, toi ?… Ophélie a haussé les épaules… - Il en descendait quand on est arrivées… On s’est approchées… On en a fait le tour avec curiosité… On s’est éloignées… - Je passerais bien la nuit avec, moi, ce type !… - Moi aussi !… - Et moi donc !… On est revenues sur nos pas et on a attendu à côté de la portière… - Il va bien finir par se pointer à force… obligé…

 

 

- Bonsoir !… - Bonsoir !… - Vous voulez quelque chose ?… - Non !… Enfin,si !… Si vous avez envie… une de nous trois… vous pouvez !… Il nous a détaillées, à tour de rôle, attentivement… - Pas facile de faire un choix… Vous êtes plus mignonnes les unes que les autres… On a ri… - La seule solution, c’est de vous essayer… Et il a attiré Ophélie contre lui… Il l’a embrassée à pleine bouche… Un long moment… Puis Stéphanie… Et puis ça a été mon tour… il embrassait bien… A la fois léger et insistant… Sucré et acide… Il m’a lâchée, s’est un peu reculé… - Non, je sais vraiment pas laquelle… Il faut encore approfondir les recherches… Et il a repris Ophélie… Tout en l’embrassant il a glissé une main dans son soutien-gorge, l’autre sous sa robe… Stéphanie aussi… plus longtemps… Moi, il a dégrafé mon pantalon… Il est entré dans ma culotte… - Mais c’est que tu mouilles comme une vraie petite cochonne !… Et pourtant c’est Stéphanie qu’il a emmenée… Elle nous afait signe de la main, sur le marchepied, juste avant de disparaître à l’intérieur…

 

 

On est allées l’attendre dans la voiture garée là-bas, à l’écart… Ophélie devant et moi derrière, comme à l’aller… - Je sens qu’il va y en avoir pour un moment !… Elle a soupiré… - Qu’est-ce qu’il m’a donné envie ce salaud !… On s’est tues… Longtemps… Et puis je l’ai entendue respirer plus fort.. plus vite… Sa main s’activait sous la robe remontée haut sur les cuisses… Alors la mienne aussi avec impétuosité Plus rien d’autre que nos chuintements humides… Que nos doigts à la conquête effrénée de notre soulagement… - Tu penses à quoi ?… Sans se retourner.. – Rien de spécial… Je laisse flotter… La soirée… Le climat… Sa main sur moi tout à l’heure… Et toi ?… - Moi ?… A sa bite… Je peux penser qu’à ça… Que je l’ai vue… Au bout rose qu’on apercevait juste un peu sous la peau… Comment j’aime ça quand ils se décalottent les mecs !… Ou quand moi je leur fais… Et elle a joui, cabrée, la tête renversée en arrière, avec un imperceptible râle de fond de gorge… Moi aussi, juste après… meilleur que jamais…

 

 

Stéphanie a ouvert la portière, s’est installée au volant… - Quel pied, les filles !… Quel pied !… Je peux vous dire : ça valait le coup… - Nous aussi… C’était pas mal non plus !…

Par François - Publié dans : regards.croises
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